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Publié par www.africanindependent.com

Les terroristes sponsorisés par Obama, Sarkozy et Ban massacrent plus de 1000 civils innocents

Côte d’Ivoire: un millier de “morts ou disparus” à Duékoué (Caritas)

RTBF.be, Belgique dimanche 3 avril 2011 à 0h43

Un millier de personnes ont été “tuées ou sont portées disparues” dans la ville de Duékoué, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, théâtre d’un “massacre” perpétré lors de combats entre dimanche et mardi, a annoncé l’ONG Caritas dans un communiqué.

Les équipes de Caritas s’étant rendues à Duékoué, en Côte d’Ivoire, ont rapporté qu’un millier de personnes ont été tuées ou sont portées disparues“, selon un communiqué mis sur le site web de l’ONG catholique.

Le personnel de Caritas Côte d’Ivoire faisait partie d’une équipe d’évaluation inter-agences dans la ville le mercredi 30 mars. Le massacre a eu lieu dans le quartier +Carrefour+ de la ville, contrôlée par les forces pro-Ouattara, lors de combats entre dimanche 27 mars et mardi 29 mars“, selon l’ONG.

La ville, important carrefour de l’Ouest ivoirien, est tombée mardi aux mains des combattants du président reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara après de violents affrontements avec les militaires et miliciens fidèles au président sortant Laurent Gbagbo.

Caritas “ne sait pas qui est responsable de cette tuerie, mais indique qu’une enquête doit avoir lieu pour établir la vérité. Caritas condamne les attaques sur les civils et souligne que la situation humanitaire en Côte d’Ivoire se détériore rapidement“, conclut l’ONG.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a affirmé vendredi soir qu’”au moins 800 personnes” avaient été tuées mardi lors de “violences intercommunautaires” à Duékoué.

Massacre de Ouattara à l’ouest de la Côte d’Ivoire

Un millier de personnes ont été “tuées ou sont portées disparues” dans la ville de Duékoué, dans l`ouest de la Côte d`Ivoire, théâtre d`un “massacre” perpétré lors de combats entre dimanche et mardi, a annoncé l`ONG Caritas dans un communiqué. “Les équipes de Caritas s`étant rendues à Duékoué, en Côte d`Ivoire, ont rapporté qu`un millier de personnes ont été tuées ou sont portées disparues”, selon un communiqué mis sur le site web de l`ONG catholique. “Le personnel de Caritas Côte d`Ivoire faisait partie d`une équipe d`évaluation inter-agences dans la ville le mercredi 30 mars. Le massacre a eu lieu dans le quartier +Carrefour+ de la ville, contrôlée par les forces pro-Ouattara, lors de combats entre dimanche 27 mars et mardi 29 mars”, selon l`ONG. (via

Ces massacres légitimés par l’occident…

La meurtrière ingérence des Etats occidentaux en Côte d’Ivoire

Alassane Ouattara, pantin désigné par la communauté internationale pour garder la Cote d’Ivoire sous contrôle occidental a lancé depuis quelques jours une vaste offensive à travers le pays afin de renverser le gouvernement populairement légitimé de Laurent Gbagbo.

Cette initiative soulève aujourd’hui nombre d’interrogations, en effet, encerclé depuis plusieurs semaines dans l’enceinte de l’hôtel  du golf à Abidjan, sans aucun moyen et devant son salut à la seule protection apportée par l’ONUCI et la force LICORNE, le poulain mondialiste semble aujourd’hui disposer d’une force de frappe sortie de nul part et composée de bien peu d’éléments ivoiriens.

S’il ne fait plus aucun doute aujourd’hui que ce renversement de situation est dû en intégralité aux ingérences illicites de l’ONU et de la France entre autres, encore une fois il apparait que le choix du système mondial s’est porté sur la défense de ses intérêts sans prendre en compte une seule seconde la destinée du peuple ivoirien. En effet, à peine les troupes du président soi-disant nommé lancées dans leur marche au pouvoir, les exactions se contaient par dizaines à travers le pays, pour une fois reconnues par les médias internationaux. En effet, on pouvait lire dans le Figaro notamment ce matin :

« L’ONG Caritas a confirmé dans la nuit de samedi à dimanche les soupçons de massacre dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, affirmant qu’un millier de personnes avaient été «tuées» ou étaient «portées disparues» entre dimanche et mardi dernier à Duékoué. Des révélations délicates pour le président reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara, accusé par la Mission de l’ONU en Côte d’Ivoire (Onuci) d’être impliqué dans ces tueries. » (Information confirmée entre autres par la croix rouge.)

Une histoire qui se répète mais dont personne ne semble tirer de leçons

6 mars 1998, la guerre du Kosovo éclate, les Albanais (musulmans) présents au Kosovo (terre historique et appartenant à la Serbie chrétienne) se révoltent pour demander l’indépendance de leur province sous prétexte de leur grand nombre et de leur domination culturelle. Alors qu’une guerre civile éclate et que des milices indépendantes commettent des exactions dans chaque camp, l’Etat serbe dirigé par Slobodan Milošević (Слободан Милошевић)tente de rétablir l’unité et son contrôle territorial en engageant ses troupes dans la bataille. A grand coup de désinformation organisée autour de ce conflit et dénoncée à l’époque par nombre d’intellectuels comme Vladimir Volkoff et d’organisations souverainistes européennes, l’OTAN adresse un ultimatum le 13 octobre 1998 à l’Etat serbe pour le retrait de ses troupes et l’abandon de son territoire aux rebelles musulmans. Malgré les critiques d’associations de défense des droits de l’homme telles que Human Rights Watch et les menaces de véto de la part de pays tels que la Russie, c’est en 1999 que l’OTAN décide finalement de bombarder la Serbie afin d’obtenir la reddition de son gouvernement. Visant dans les premiers jours des cibles militaires, les bombardements atteindront très rapidement des chaines de télévision, des ponts et enfin des cibles civiles (hôpitaux, écoles etc…), faisant par là même des dizaines de milliers de victimes innocentes.

Ce triste épisode motivé par le rejet de principe opposé par Milosevic au système mondialiste défendu par les dirigeants de l’OTAN conduit donc à l’indépendance du Kosovo en 2008 et aux exactions permanentes commises sur cette terre contre la minorité serbe aujourd’hui parquée dans des enclaves.

Comme quoi tout le monde peut bien être le terroriste de chacun…

François-Xavier Gicquel

Crise post-électorale en Côte d’Ivoire : voici les crimes et exactions que l’ONUCI ne voit pas

Trop occupés à rechercher des charniers virtuels,  naturellement attribués au“camp Gbagbo”, les agents “impartiaux” de l’ONUCI n’ont visiblement pas le temps d’investiguer sur les exactions listées ci-dessous.

  • 02/04/2011 : Suite aux exactions massives des hommes de Ouattara à l’ouest de la Côte d’Ivoire (environ 1000 morts), l’ONG Human Rights Watchinvite Ouattara à “controler ses troupes” (lien)
  • 01/04/2011 : L’armée d’Alassane Ouattara exécute deux cadres FPI à Bahé B (lien)
  • 02/04/2011 : Les forces pro-Ouattara assassinent 6 jeunes à Dahoua (lien)
  • 01/04/2011 : Les hommes de Guillaume Soro abattent P. Raymond, un ressortissant français proche de Gbagbo à Yamoussokro (lien)
  • 31/03/2011 : Exécution d’une quinzaine de civils par les forces acquises à la cause de Ouattara à Yopougon (lien)
  • 29/03/2011 : L’escadron de la mort pro-Ouattara - “Le commando invisible” – revendique l’assassinat du ressortissant libanais Ali Khali Fawaz (lien)
  • Mars 2011 : Toulépleu, ville de l’ouest tombée aux mains de la rébellion pro-Ouattara passe de 50 000 à 3000 habitants (lien)
  • 25/03/2011 – Une attaque terroriste des partisans d’Alassane Ouattara contre un bus à Adjamé cause la mort de 3 civils (lien)
  • 24/03/2011 – Exécution de 5 personnes dont un policier à Proniani (s/p Sinfra)  par les rebelles pro-Ouattara
  • 17/03/2011 - Selon l’UNicef, 800 000 enfants privés d’école zones Centre Nord Ouest (CNO) sous contrôle d’Alassane Ouattara (lien)
  • 16/03/2011 – Les hommes de Guillaume Soro assassinent le Vice-président du Conseil général de Sinfra (lien)
  • Mars 2011 – Suite à l’occupation de Doké par les troupes de Soro Guillaume 65 habitants seront exécutés (lien 1lien 2)
  • Mars 2011 – La nouvelle armée d’Alassane Ouattara exécute 11 civils à Dénan dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire (lien)
  • Mars 2011 – Le chef du village de Péhé est égorgé par des terroristes se réclamant d’Alassane Ouattara (lien)
  • 15/03/2011 – “le commando invisible”, un escadron de la mort pro-Ouattara abat en plein jour 4 civils à Cocody-les 2 Plateaux (lien)
  • 14/03/2011 – Une position des FDS à Yopougon est attaqué par les rebelles pro-Ouattara, bilan 7 blessés. (lien)
  • 14/03/2011 – Les rebelles d’Alassane Ouattara, soutenus par Nicolas Sarkozy et la communauté internationale, abattent froidement 2 gendarmes à Guézon (lien)
  • 11/03/2011 – Attaque de la société Filtisac à Abobo par les rebelles, un gendarme tué (lien)
  • 07/03/2011 – Le ministère de la santé révèle que l’embargo sur les médicaments imposés à la Côte d’Ivoire par le mari de Carla Bruni et l’UE a déjà causé la mort de 24 malades. (lien)
  • 07/03/2011 - La centrale électrique d’Azito et le groupe Fraternité Matin attaqués par des individus armés (lien)
  • 06/03/2011 – Le commando invisible, l’escadron de la mort acquis à la cause de ouattara attaque de nuit le village d’Anokoi Kouté à Abobo, bilan une vingtaine de mort dont une femme brûlée. (lien 1lien 2lien 3)
  • 27/02/2011 – Les chiens de guerre dirigés par Guillaume Soro attaquent à l’arme lourde le centre émetteur de la RTI sis à Abobo. 3 techniciens de la RTI égorgé ou brûlés vifs (lien 1lien 2)
  • 27/02/2011 – Les militans du RDR, le parti d’Alassane Ouattara incendient un dépôt de la SOTRA à Abobo (lien)
  • 24/02/2011 – L’ONUCI abat un sous officier de l’armée ivoirienne à Daloa (lien1lien 2)
  • 22/02/2011 – Le “commando invisible” l’escadron de la mort pro-Ouattara abat 3 éléments du CECOS dans une embuscade à Abobo (lien)
  • 14/02/2011 – Fermeture abusive des filiales des banques françaises en Côte d’Ivoire…des millions d’ivoiriens se retrouvent privés d’accès à leurs avoirs (lien)
  • 27/01/2011 – Le préfet d’Abengourou agressé, son domicile saccagé par les militants du RDR d’Alassane Ouattara (lienlien 2)
  • 20/01/2011 – Les domiciles de responsables LMP sont incendiés par des militants du RHDP à Daoukro (lien)
  • 14/01/2011 – Enlèvement et assassinat de 2 militants LMP à Abobo (lien)
  • 12/01/2011 – 5 policiers tués suite à une attaque à l’arme lourde à Abobo (lien)
  • 11/01/2011 – 2 civils & 2 FDS tués au cours d’affrontements à Abobo (lien)
  • 29/12/2010 – L’ONUCI tire sur des manifestants aux mains nues à Marcory (lien)
  • 25/12/2010 – Les militants du RDR, le parti d’Alassane Ouattara essentiellement soutenu par la France, attaquent à la machette la Cité Universitaire de cocody Mermoz (lien)
  • 17/12/2010 – Un policier brûlé vif à Aobobo à l’issue d’une marche dite pacifique du RDR, la formation politique d’Alassane Ouattara (lien)

LA FRCI D’ALASSANE OUATTARA EST BEL ET BIEN UNE FORCE GÉNOCIDAIRE, LA PREUVE!

DIMANCHE 3 AVRIL 2011

Elle se fait appeler la Force Républicaine de Côte d’Ivoire, cette association de rebelles terroristes à la solde du candidat Malheureux Alassane Ouattara.

Soutenus et armés par la France de Sarkozy avec la bénédiction du président Obama, ces rebelles étaient présentés par les médias français comme ceux qui combattent pour l’instauration d’une véritable démocratie et d’un Etat de droit en Côte d’ivoire.

Aujourd’hui le monde entier se rend compte que cette force armée du camp ouattara est loin d’être républicaine. Les atrocités de Duékoué que vous voyez sur cette image en est la preuve.

A Duekoué et dans plusieurs localités des villes de l’intérieur contrôlées par les forces rebelles du camp Ouattara, un génocide se prépare. Des innoncents sont entrain d’être massacrés pour leurs différences politique et ethnique. Aujourd’hui, il ne fait pas bon d’être LMP, d’être un proche de Gbagbo ou de Blé Goudé.

Est-ce cela l’Etat de droit que Alassane Ouattara veut instaurer?

Qu’est-ce qui peut justifier tous ces massacres et la libération de tous les prisonniers des prisons civiles dans les villes occcupées par la rébellion armées de Ouattara?

Chers internautes,

Chers Décideur,

Vous les âmes de bonne volonté qui luttez pour un monde plus juste et plus humain,

De grâce, nous soyons par complice de ce génocide par notre silence.

Aidons à faire connaître la vérité de tous ces massacres qui se passent en Côte d’Ivoire et ainsi nous sauverons beaucoup d’innocents!

Alerte!!!! Alassane Ouattara et son camp font actuellement de l’épuration.

Temoignage independant et produit sur l’honneur relativement aux évènements de
DUEKOUE
.

La prise de Duékoué a eu lieu le lundi 28 mars 2011 par les FRCI. Les journaux qui leur sont proches confirment bien cette date, dans leur parution de lundi et mardi. De même que l’intervention d’Alain Lobognon, porte parole de Soro. Une depêche de l’AFP est verifiable à ce sujet.
Pendant les combats entre les FDS et les pro-Ouattara qui ont lancé l’offensive de l’Ouest, il a pu y avoir des morts dans le quartier de KOKOMAN (Voir Nouveau Courrier d’Abidjan qui parlait de fumée dans ce quartier), où vivent de nombreux partisans de Ouattara. Ce quartier est donc le QG des rebelles iniltrés dans la ville qui lancent leurs attaques à partir de KOKOMAN.
Après la prise de la ville, les FDS ont replié sur Guiglo, en fin d’après-midi de lundi 28 mars 2011, laissant les populations aux mains des rebelles. A Guitrozon et Petit-Duékoué, toutes les populations se sont refugiées en brousse, fuyant d’éventuelles exactions. On se souvient de la centaine de victimes du 1er juin 2005, qui avaient été occasionnés par les mêmes rebelles de Soro.
Il en est de même des populations des villages WE de DAHOUA, BAHE, PINHOU et
GLAOU qui ont préféré fuir et qui sont à ce jour encore dans les campements.
Dans ces villages, seules les populations du Nord sont en place.
Jusqu’à mercredi, la ville de Guiglo, coincée entre Blodequin (occupée par les rebelles plusieurs jours auparavant) et Duékoué (occupée), et sans défense militaire aucune (les FDS ont décroché vers le SUD en passant par TAÏ) n’était pas prise par les FRCI, à la grande surprise des populations. On le comprendra dans ce qui suit.
Les FRCI tenaient aux massacres des populations du quartier CARREFOUR, soupçonné d’abriter un groupe d’auto défense. Les tueries ont eu lieu dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 mars 2011, dans le quartier “Diaye Bernard” communément connu sous le nom de “CARREFOUR”. En regardant une carte GOOGLE EARTH, on peut localiser ce quartier qui a accueilli près de 9 mille réfugiés, suite aux conflits de janvier 2011 à DUEKOUE.
Il est situé à l’entrée de la ville de DUEKOUE, le long de l’axe ISSIA-DUEKOUE-MAN. Il est limité à l’EST (axe Duékoué-Issia) par une zone marécageuse qui donne sur la scierie NSD-THANRY et le camp de l’ONUCI. A l’OUEST, le quartier est bordé par les marécages du GUEMON. Ce sont ces marécages qui isolent ce quartier du centre ville. Le NORD du quartier est traversé par la route non bitumée Duékoué-Bagohouo-Kouibly. Le Nord est donc en zone rebelle, puisque le poste FDS est implanté dans le quartier. Le sud du quartier est la voie bitumée ISSIA-DUEKOUE-MAN.
Pour l’attaque de Duékoué, les rebelles sont arrivées par Guitrozon , en provenance de Man et de Bangolo. Une seconde colonne est arrivé par la voie Kouibly-Bagohouo-Duékoué. L’objectif était de bien cerner la ville et neutraliser les postes de contrôle FDS. Un 3ème groupe s’est attaqué aux villages de l’axe DUEKOUE-ISSIA afin de tenir le stratégique pont de GUESSABO.
Cela a si bien marché que les FDS n’ont pas pu replier par De ALOA ou ISSIA comme cela se devait, mais pluôt par Guiglo, s’enfermant ainsi dans une souricière (Duékoué et blodequin occupés). Ce qui les a obligé à descendre au Sud par la ville de TAÏ. La prise de GUESSABO a aussi empêché toute arrivée de renfort à partir de DALOA, ce pont étant le passage obligé de tout renfort, qu’il vienne de Yamoussoukro, Daloa, Issia ou Gagnoa.
Une fois la ville conquise le lundi 28 mars, les pillages ont commencé dans la nuit du lundi et se sont poursuivis toute la journée du mardi 29. Les populations étaient toutes terrées chez elles, les rebelles tirant pour couvrir leurs forfaits. Ainsi ont été pillés les hôtels Ermitage, Matchaix et Monhessea.
Il en fut de même pour tous les domiciles des FDS (qui ont quitté la ville) et de tous les cadres proches de Gbagbo.
Au cours des combats, des véhicules appartenant au riche commerçant DEMBA, d’origine malienne ont été brûlés. Au moins 7 gros camions, communément appelés remorques et servant au transport de cacao. Dans des circonstances non encore élucidés, l’imam Konaté, connu pour ses efforts de paix et de rassemblement et
proche des cadres LMP de la région et du ministre Issa Coulibaly Malick, ex-DNC de Gbagbo, a été tué à son domicile.
Dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 mars 2011, les rebelles ont bouclé le (carré du) quartier CARREFOUR. Il a suffit pour cela de se positionner tout le long de l’axe DUEKOUE-ISSIA (Au Sud) et d’occuper de la même façon le Nord du Quartier. les zones EST et Ouest étant marécageuses, donc peu propices à la fuite, quelques rebelles suffisaient à empêcher toute sortie du quartier.
Le reste de la troupe pouvait donc investir le quartier et se livrer à l’exécution de tout mâle ne parlant pas malinké (ethnie du Nord de la CIV). Les WE, autochtones de DUEKOUE ont donc été systématiquement massacrés, au seul motif de leur appartenance ethnique.
En fait, une grande campagne d’intoxication avait fait croire que le quartier ”CARREFOUR” abritait des combattants. Surpris de ne pas y trouver d’armes, les FRCI ont donc cru que celles-ci avaient été cachées. D’où la sélection des mâles
à massacrer;
Le CICR parle de 867 morts. Mais les disparus, les tués en brousse portent ce nombre à au moins 1200 personnes. L’objectif est de modifier le rapport démographique et électoral en faveur du RDR, dans cette région stratégique et riche, mais où les conflits fonciers sont un grand souci pour les autorités politiques.
Il convient de signaler que, devant l’ampleur des massacres et l’émoi créé, l’ONUCI s’est vue obligée de désarmer le samedi 2 avril 2011, à 15H, les rebelles postés au corridor de Guitrozon. “Pourquoi, tuez-vous tant de personnes?” s’est exclamé l’oficier marocain de l’ONUCI.
A Petit-Duekoué, le même samedi vers 14H, deux rebelles qui avaient abattu sommairement des villageois ont été abattus, après sommation, par l’ONUCI.
Comme on le voit donc, les massacres ne peuvent pas avoir commis par nulle autre force que celle des FRCI. Les organisations internationales doivent refuser de se discréditer. La prétendue découverte de charniers par les pro-Ouattara à l’Ouest est une façon de se sortir de cette mauvaise passe.
A Abidjan et sur tout leur passage partout dans le pays, les pillages ont été systématiques dans les zones conquises par les FRCI. Tant que les FDS contrôlaient Cocody et Angré aucun pillage n’a été signalé. Mais SOCOCE, le plus grand Supermarché de Côte d’Ivoire vient d’être pillé, dès l’occupation des II Plateaux.

Côte d’Ivoire : Enlèvement du Directeur diocésain de la Caritas à Abidjan

Le réseau Caritas appelle à la libération immédiate et inconditionnelle du Père Richard Kissi, Directeur Diocésain de la Caritas à Abidjan, enlevé le 29 mars en fin de matinée par un groupe armé.

« Caritas demande la libération immédiate du Père Richard Kissi, le directeur de Caritas à Abidjan. Le père Kissi apportait de l’aide humanitaire d’urgence aux personnes affectées par le conflit en Côte d’Ivoire. Caritas travaille toujours sans faire de distinctions religieuses, politiques ou ethniques. Les travailleurs humanitaires doivent être en mesure de travailler en sécurité comme défini par les Conventions de Genève », a déclaré Lesley-Anne Knight, Secrétaire générale de Caritas Internationalis.

Alors qu’il se rendait mardi dans la Commune d’Anyama en banlieue d’Abidjan afin d’y procéder à l’évacuation des séminaristes du Grand Séminaire après de violents affrontements dans ce quartier, le Père Richard Kissi a été enlevé par un groupe armé.

Depuis, la Caritas Côte d’Ivoire est sans nouvelles de lui. Toutes les investigations restent pour le moment vaines.

« Nous ne savons pas dans quel état est l’Abbé Kissi et nous n’avons reçu aucune revendication de la part des ravisseurs », a déclaré Jean Djoman, Directeur du Département Développement et Promotion Humaine de Caritas Côte d’Ivoire.

Le réseau Caritas fournit une aide alimentaire, des soins médicaux et des installations sanitaires à des milliers de personnes déplacées en Côte d’Ivoire et au Libéria.

Côte d`Ivoire : libération du prêtre de l`ONG Caritas enlevé mardi à Abidjan

Publié le jeudi 31 mars 2011   |  AFP

ABIDJAN – La mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci) a annoncé jeudi avoir obtenu la libération du prêtre représentant le réseau humanitaire catholique Caritas, enlevé mardi à Abidjan.
La mission onusienne “a pu obtenir la libération du père Richard Kissi qui
était aux mains d`éléments du +Commando Invisible+ à Anyama. Il en fait de
même pour 150 prêtres de la paroisse qui arriveront à Abidjan d`un instant à
l`autre en provenance d`Abobo”, selon le texte.
Le “commando invisible” est constitué d`insurgés favorables au président
ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara, très
présents dans les quartiers nord d`Abidjan, notamment Abobo et Anyama.
Le réseau humanitaire catholique Caritas avait annoncé un peu plus tôt
l`enlèvement par un groupe armé près d`Abidjan de son représentant en Côte
d`Ivoire, un prêtre, dont il réclamait la “libération immédiate”.
“Caritas demande la libération immédiate du père Richard Kissi, le
directeur de Caritas à Abidjan”, selon un communiqué de Caritas transmis à
Paris par l`antenne française du réseau international humanitaire, l`ONG
Secours Catholique/Caritas France.
D`après Caritas, le père Kissi, un prêtre de nationalité ivoirienne et
directeur diocésain de Caritas à Abidjan, “a été enlevé le 29 mars en fin de
matinée par un groupe armé”.
Il “se rendait mardi dans la commune d`Anyama en banlieue d`Abidjan afin
d`y procéder à l`évacuation des séminaristes du Grand Séminaire après de
violents affrontements dans ce quartier”, selon l`ONG.

Côte d’Ivoire : un millier de “morts ou disparus” à Duékoué

Rédaction Radionet, Algerie – Dimanche, 03 Avril 2011 09:25

Environ un millier de personnes a été tuées ou sont portées disparues dans la ville de Duékoué, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, théâtre d’un « massacre » perpétré lors de combats entre dimanche et mardi, a annoncé l’ONG Caritas dans un communiqué.

« Les équipes de Caritas s’étant rendues à Duékoué, en Côte d’Ivoire, ont rapporté qu’un millier de personnes ont été tuées ou sont portées disparues », selon ce communiqué.

« Le personnel de Caritas Côte d’Ivoire faisait partie d’une équipe d’évaluation inter-agences dans la ville le mercredi 30 mars. Le massacre a eu lieu dans le quartier « Carrefour » de la ville, contrôlé par les forces pro-Ouattara, lors de combats entre dimanche 27 mars et mardi 29 mars », selon l’ONG.

La ville, important carrefour de l’Ouest ivoirien, est tombée mardi aux mains des combattants du président reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara, après de violents affrontements avec les militaires et miliciens fidèles au président sortant, Laurent Gbagbo.

Caritas déclare ne pas savoir qui est responsable de cette tuerie, mais indique qu’une enquête doit avoir lieu pour établir la vérité. Elle condamne les attaques sur les civils et souligne que la situation humanitaire en Côte d’Ivoire se détériore rapidement.

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