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Publié par correspondance particulière

faruk1Au cours de sa visite au Cameroun, il y a quelques jours, le président de la Fédération des Journalistes Africains (FAJ), le Somalien Omar Faruk Osman Nur, « est allé remonter les bretelles au Ministre de la Communication, M. Issa Tchiroma Bakary », lui exprimant les récriminations de l’organisation africaine sur les « violations récurrentes de la liberté de la presse au Cameroun » ; de même, il est allé s’entretenir avec les parents du journaliste Bibi Ngota décédé en détention provisoire à Yaoundé le 22 avril 2010 ou il a été privé de soins.

 

Le président de la FAJ a réitéré au sortir de son audience avec le porte-parole du gouvernement son inquiétude sur l’indépendance hypothétique de la commission d’enquête ordonnée par le chef de l’Etat, M. Paul Biya, au sujet du décès du confrère enterré à Mengalle après Ebolowa le week-end dernier. « Nous sommes inquiets au sujet des influences politiques de l'enquête judiciaire dite indépendante sur les circonstances de l'arrestation, de la détention et de la mort de notre collègue Bibi Ngota », a rapporté de lui à cet effet le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) dans un communiqué.

 

Le président de la FAJ qu’accompagnait entre autres Stanis Nkundiye, le président du Syndicat National des Professionnels de la Presse du Congo Démocratique (SNPP), et membre du comité directeur de la FAJ, et le Camerounais Alex Gustave Azebaze effectuait « une mission de solidarité », en vue de soutenir moralement les confrères affligés, mais aussi interpeller le gouvernement face à la vague de répression qui a cours au Cameroun depuis le mois de décembre 2009.

 

Avant de quitter définitivement le Cameroun, le président de la FAJ a rendu une visite de courtoisie à Douala à Marie-Hortense Soboth, l’épouse de Jean-Marc Soboth, président du Syndicat National des Journalistes du Cameroun, membre suppléant du comité exécutif de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), en exil depuis janvier 2010.

 

Travaillant pour de nombreux médias internationaux à l’instar de CNN, Al Jazira, etc., le Somalien Omar Faruk Osman Nur, fils de diplomate somalienne, est du reste le président du National Union of Somali Journalists (NUSOJ), le syndicat somalien; il est surtout membre titulaire du comité exécutif de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) ou il portera indubitablement les préoccupations camerounaises au congrès mondial prévu à Cadiz en Espagne à la fin de ce mois.

 

Sous la houlette de ce journaliste somalien à l’entregent exercé, une résolution forte sur la situation de la liberté de la presse au Cameroun a été prise par la FAJ au congrès de Harare au Zimbabwe, fin mars 2010.

 

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