Cameroun : Paul Biya signe le meurtre et déclare la guerre aux “insurrectionistes”
Le régime néocolonial est en ordre de bataille contre la diaspora et la jeunesse patriotiques camerounaises. L’accident de l’autoroute de Virginie laissait encore planer des doutes sur la possibilité d’un meurtre déguisé. Mais de la manipulation du comité d’organisation des funérailles des Etats-Unis à la surprise de la présence de l’Ambassade au culte de réquiem avec une énorme gerbe fleur, symbole fort de son implication aux funérailles, en passant par la remise déshonorante des 10 millions de francs Cfa de Paul Biya sous les caméras, pour boucler l’opération de récupération par le contrôle hier Samedi de l’enterrement, marqué par la violence d’un gouverneur sur le dernier orateur, Paul Biya et son régime ont signé de bout en bout leur meurtre de Pius Njawe. Ils sont aujourd’hui en guerre ouverte contre leurs premières cibles de la diaspora: à savoir ceux des intervenants de la Convention de Washington qui ont prôné, comme solution pour le changement de régime au Cameroun, l’insurrection générale. En réponse au rendez-vous que Paul Biya m’a donné en 2004 dans 20 ans, je dois l’avertir qu’en 2024 il sera là certes, mais deux mètres sous terre. Car la jeunesse camerounaise ne le laissera pas plus longtemps jouir de ses crimes.
BALTIMORE 08/08/2010 – En 1988, après son assassinat de l’une de ses premières critiques,
Maître Antoine Ngongo Ottou, Paul Biya sous l’exécution de son délégué à la sûreté nationale, Denis Ekani, contrôla de bout en bout les funérailles jusqu’à l’enterrement, terrorisant la famille
de l’assassiné dès lors interdite de tout discours suspect pour le régime, sous un déploiement muscle des forces de police, de gendarmerie et des services de renseignements. La même stratégie fut
tentée sans succès lors des funérailles de Mongo Beti.
Vingt deux ans plus tard, le même film vient d’être joué victorieusement devant des Camerounais abassourdis,
après la mort par meurtrre d’une autre célèbre critique du “Renouveau”, le journaliste Pius Njawe. Paul Biya, sous l’exécution de son gouverneur de l’Ouest, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, vient
de contrôler de bout en bout l’enterrement, terrorisant hier la famille de l’assassiné dès lors interdite de tout discours suspect pour le régime, sous un déploiement musclé des forces de police,
de gendarmerie et des services de renseignements.
Un gouverneur sans retenue
D’après nos sources à l’enterrement à Babouantou par Bafang, le régime de Paul Biya a non seulement financé, mais aussi contrôlé les funérailles de Njawe de bout en bout, jusqu’à l’enterrement.
Après avoir filtré, pour ne laisser s’exprimer que ceux que le régime trouve moins suspects, en dehors de l’incontrôlable député du SDF Jean Michel Nitcheu qui martela que cette “mort porte la
signature des forces obscures du régime criminel de Yaoundé”, le gouverneur de la province de l’Ouest, un ancient préfet du Haut Nkam entouré de sa puissante escorte de gendarmes, de policiers et
d’agents de renseignements, a lu un discours envoyé par Paul Biya qu’il représentait.
Parce que Célestin Monga de la Banque Mondiale, conformément au protocole dirigé par Jean Vincent Tchinehom, voulait prendre le microphone pour clôturer la série avec son discours, le gouverneur
a bondi de sa chaise et lui a arraché le micro, secondé par une escouade de militants du RDPC et d’agents de renseignements lui intimant l’ordre de se retirer, parce que personne d’autre ne doit
parler après le représentant du chef de l’Etat. S’en sont suivis des affrontements verbaux et un cafouillage total jusqu’à l’enterrement.
On peut à juste titre dire que, lorsqu’on a décidé de déshabiller une vieille femme on ne doit plus reculer devant sa peau tannée et ridée. Parce que, comme l’atteste bien son tendre discours
ci-dessous, Célestin Monga a siégé, curieusement sans réaction particulière, au Njawe Funeral Organizing Committee. Les démarches de ce comité auprès de l’Ambassade du Cameroun à Washington ont
permis à Paul Biya de manipuler et de récupérer le deuil du célèbre combatant de la liberté d’expression au Cameroun et en Afrique. Et Monga est également le mystérieux personage qui accompagnait
le cercueil, acheminé au Cameroun nuitamment par ce comité le 1er Août, afin de déjouer l’accueil populaire de ce corps fondé sur le programme officiel d’un départ dl 5 et une arrivée le 7 Août;
tout ceci afin de répondre aux exigeances de Paul Biya. Il faut cependant décrier l’insulte irréparable faite au grand défenseur de la liberté d’expression, Pius Njawe, au moment où ses restes
descendaient sous terre, de suprimer l’expression de l’un de ses premiers compagnons de prison.
La guerre psychologiques du régime cible des individus précis
L’on ne s’en étonnerait plus que si l’on perd de vue que le régime neocolonial a déployé une offensive de guerre psychologique au lendemain de la Convention de Washington et aux premières
nouvelles de la mort de Pius Njawe le 12 juillet.
Il y a lieu de préciser que deux camps assez distinct s’étaient dégagés, à travers les interventions des invités au podium de la Convention. A la suite de notre insistence pour que les
intervenants se prononcent clairement sur la solution de l’insurrection générale, pacifique, armée ou les deux, pour l’alternance au Cameroun, en argumentant qu’il n’y a aucune chance de victoire
électorale devant un régime Biya devenue l’une des machines de fraudes électorales les plus sophistiquées du monde, deux camps étaient constatés.
Le camp des “pacifistes”, était défendu sans surprise par le regreté Pius Njawe - qui s’était déjà, devant cette question posée à Geneves en mai 2009 lors d’une conference du Prix Moumié,
prononcé clairement dessus -, mais aussi par Ben Muna, Adamu Ndam Njoya, et Christopher Fomunyoh.
Le camp des “non pacifistes", ceux qui acceptent donc la solution insurrectionnelle, était défendu par Ndzana Seme begin_of_the_ skype_highlighti
ng end_of_the_skype_ highlighting, le capitaine
Guérandi Mbara, et moins catégoriquement par Jean Bosco Tagne, Mboua Massok, et d’autres intervenants. Le régime Biya s’attaque actuellement par tous les moyens à ces défenseurs de la résistance
populaire.
Les agents des services de renseignements du régime Biya, postés sept jours sur sept sur les écrans d’ordinateurs, pour intervener par des réactions teintées de fausse innocence au bas des
articles et des blogs sur Internet, s’étaient déjà aussitôt acharnés contre la diaspora en général, et le “machin” (tel est leur terme) Camdiac (Cameroon Diaspora for Change) en particulier qui
avait invité Njawe à la Convention. Et tout y est passé.
Un certain Michel Michaut Moussalla, directeur d’un obscure journal de Douala, Aurore Plus, que les Camerounais ne lisent pas parce qu’il est bien connu comme un poste des services de
renseignements du régime Biya, circula aussitôt une fausse liste des personalités que le régime chercherait à éliminer par une prétendue “opération cigale”, ainsi qu’une autre liste d’autres
personnes de la diaspora qui collaboreraient avec le régime. Le tout couronné par une présentation de Jean Bosco Tagne, l’ancien Parlementaire initiateur de la Convention de Washington, et de
Camdiac qui fait tant trembler le régime Biya, comme les assassins de Pius Njawe. Je démontrai aux destinataires de leurs emails que ces listes puaient une manipulation des esprits au sein de la
diaspora, qui vise à rendre service au régime néocolonial.
Le faux journaliste et d’autres agents de renseignements se sont ensuite lancés dans une vaste campagne de diabolisation de mon nom, mais aussi de celui du capitaine Guérandi. L’objectif précis
de ces emails est de dessolidariser la diaspora patriotique camerounaise de Ndzana Seme begin_of_the_ skype_highlighti ng end_of_the_skype_ highlighting, Guérandi Mbara et Jean Bosco
Tagne, qui pour le régime Biya ne doivent pas être écoutés et suivis.
Pour y parvenir, une pluie d’accusations, toutes absolument fabriquées les unes comme les autres, avec la particularité qu’elles sont toutes formulées par des individus inconnus, sont avancées
pour convaincre la diaspora. De Ndzana Seme begin_of_the_ skype_highlighti ng end_of_the_skype_ highlighting et Guérandi qui auraient été
membres d’un certain groupe CRLK (les listes de Moussalla accusaient le défunt Njawe d’en avoir été membre) pourtant identifié comme un site web et pas plus, en passant par l’accusation selon
laquelle les deux personages auraient détourné de l’argent de CRLK destiné à acheter des armes pour aller faire une révolution au Cameroun, aux allégations selon lesquelles les deux auraient été
exclus dudit groupe, et bien d’autres accusations, telles Ndzana seme aurait été membre du RDPC, serviteur de Joseph Owona, aurait tué son fils par manque de soutien parental, et bien d’autres
inventions, la liste est bien longue.
Une fois notre article “La “famille” a-t-elle vendu le corps de Njawe au régime Biya?” repris à la Une du journal Germinal et distribué jeudi sur la marché camerounais, et face à notre mépris
total de leurs offensives psychologiques ces trois dernières semaines, ces services de renseignements sont revenus hier à la charge avec une “Lettre ouverte à Ndzana seme”, signée par Moussalla
et circulée tout aussi par emails.
Cette fois-ci, la lettre ouverte m’accuse d’avoir été l’un des leurs, dans leurs services de renseignements, et que Moussalla m’aurait rencontré chez Rémy Ze Meka pour recevoir la mission de
lutter contre les Bamilékés à la presse. Seulement, ils ne savent certainement pas que le Nouvel Indépendant fut la bête noire du SG du premier ministère des années 1994 et 1995 lorsque celui-ci
fut traduit pour abus de confiance en justice par les Camerounais formés en France. Ze Meka leur refusait alors l’intégration à la function publique et ces Camerounais utilisèrent les colonnes du
Nouvel Indépendant pour faire entendre leur voix. Il en est de même pour African Independent qui dénonça les abus du ministre de la défence Ze Meka après son arrestation farfelue en 2007 et son
incarceration au SED des Camerounais pour un coup d’Etat qu’il a été jusqu’ici incapable de prouver.
N’empêche que tout est lancé pour offenser et diaboliser l’avocat de l’anti-tribalisme et l’opposant radical au régime néocolonial que je suis. Ceci appuyé par des menaces directes de mort, selon
lesquelles les Parlementaires me tueraient comme ils l’auraient fait de l’étudiant Djengoué Kamga Collins, ou encore que l’on ne quitte jamais leur groupe sinon les pieds devant, après avoir bien
sûr chanté que je serais des leurs.
La stratégie d’éliminer, de corrompre et de museler
C’est dans le cadre de la même stratégie offensive de guerre psychologique que Paul Biya a ordonné à son ministre de la communication d’aller devant les caméras et la presse remettre des fonds
sollicités secrètement par la famille de Njawe. Une telle action médiatique était nécessaire pour ce cynique, non seulement pour taire notre denonciation des comportements déshonorants du comité
d’organisation des funérailles des Etats-Unis - confirmant ainsi qu’il avait bien manipulé ce comité -, visait surtout à désamorcer la bombe sociale de la jeunesse de Douala, chauffée à bloc dans
leur attente de l’arrivée du corps de Njawe prévue le 7 Août, mais aussi à acheter par cette corruption publique de la famille la place de son régime aux funérailles.
Le régime néocolonial a mis toutes ses batteries en marche, ceci remontant à l’assassinat en Avril dernier du journaliste Bibby Ngota en prison, et se sert de tous les moyens à sa disposition
pour taire ceux qui lui nuisent. Ceci à l’heure où certains de ses alliés occidentaux - telle la Maison Blanche passée des mains de son supporter Georges W Bush à celles d’un Barrack Obama qui
classe Paul Biya au même rang que le pestiféré Robert Mugabe – s’expriment de plus en plus énergiquement contre le régime neocolonial de Yaoundé, classé avec celui de Blaise compaoré au Burkina
Faso en tête des régimes étiquetés pour leurs violations des droits de l’Homme (Lire l’article du New York Times “White House Party for Africa Leaves Out Leaders”).
La diaspora patriotique camerounaise et la jeunesse patriotique des benskineurs, des étudiants, des sauveteurs, des paysans, des taximen et de tous les laissés-pour- compte du régime neocolonial,
ne doivent plus s’interroger. Le régime de Paul Biya est bel et bien en ordres de bataille contre ces forces vives du Cameroun, connues pour lui être essentiellement réfractaires et
redoutables.
La dernière des choses qui puisse être premise à la diaspora et à la jeunesse patriotiques camerounaises serait de réculer devant les menaces et la terreur néocoloniales. Il faut en effet
advancer contre toutes les entraves vers la realisation de la chute totale et par tous les moyens du régime néocolonial, sans peur ni découragement.
Car la souillure de l’honneur défendu toute leur vie durant par Pius Njawe et bien d’autres patriotes camerounais assassinés, comme Antoine Ngongo Ottou, doit être lavée par la jeunesse et la
diaspora patriotiques camerounaises, sans plus hésiter devant toute solution de l’insurrection générale, devenue désormais la voie unique de la victoire du Peuple camerounais. Car, cet honneur,
tel que défendu par ces illustres personages tous assassinés, est le moteur qui placera le Cameroun sur les rails du bien-être attendu par tous.
Messages personnels
A tous ceux qui mènent anonymement par emails des campagnes de diabolisation contre ma personne et celle des autres patriotes, mon message est clair: le temps n’est plus loin où les agents de
renseignements au service du régime criminel de Paul Biya seront terminés proprement dans les rues du Cameroun. C’est dire que notre combat patriotique contre vous ne fait que commencer.
Car, comme on le voit tout au long de la Bible, mais aussi tout au long de l’histoire humaine, le bien-être de tout peuple opprimé ne survient qu’après la mort du mauvais roi, le bonheur du
peuple camerounais ne surviendra qu’après la mort de Paul Biya, mais aussi celle de sa main criminelle que sont ses agents de renseignements.
En direction donc de ce vieux dictateur Paul Biya, votre chef bandit, qui me donnait en 2004 rendez-vous dans 20 ans, soit au bout de son septième mandat au pouvoir, mon message est également
clair. Par la Foudre Enflammée de Dieu Tout Puissant, la Puissance du Sang de Jésus Christ et le Feu du Saint Esprit, qui gouvernent les Cieux, les Eaux et la Terre, j’ordonne que deux mètres
sous terre soient la place de Paul Biya à cette échéance de 2024.
Car le sol camerounais se fait déjà de plus en plus petit pour la poursuite d’une cohabitation prolongée entre la présence destructrice de Paul Biya et la jeunesse patriotique camerounaise
assoiffée de construire son pays.