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Publié par Delphine E. Fouda

Abega Séverin Cécile est mort assassiné

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 Comme l'abbé Joseph Mbassi, Me Ngongo Ottou, le révérend père Engelbert Mveng, le magistrat Louis Ndzié et bien d'autres noble fils Beti qui osaient dire non à la vermine  gouvernante de Paul Biya, l'anthropologue et véritable nya modo beti Abéga Séverin Cécile vient de succomber ce
lundi 24 mars des suites d'un empoisonnement. Parce qu'il a osé se dresser contre les terroristes de Yaoundé qui appellent à la fin de la Nation camerounaise par la guerre tribale si Biya est chassé du pouvoir, ceux-là mêmes qui souillent l'honneur sacré des Beti, ces homosexuels, ces souris incapables de pensée propre et qui n'excellent que comme laudateurs aveugles de leur corrupteurs, ont poignardé le noble Abéga dans le dos. Les Beti doivent choisir entre ceux qui veulent présenter leur nation comme celle des voleurs, terroristes et menteurs, et ceux qui sont prêts comme Séverin Cécile Abega à sacrifier leur vie pour sauver l'honneur des Nobles. Au sang versé des Nobles, la réponse doit être le sang versé des traîtres et des démons aujourd'hui déterminés à nous fermer les portes de l'Histoire. Car les descendants de Omgba Bissogo que nous sommes ont pour ennemis, non pas les " allogènes " et autre originaires des autres communautés du Cameroun, mais bel et bien les traîtres Beti au sein notre communauté.
Par Ndzana Seme

PARIS 03/25/2008 - La haine de Paul Biya contre les Beti ne date pas d'aujourd'hui. A l'époque où en 1986 Robert Messi Messi avait dévoilé le pillage que Paul Biya opérait à la Société Camerounaise de Banque, le langage dans l'entourage présidentiel était que " les Beti ont déçu ".

La raison en était alors que Paul Biya avait vidé les caisses noires laissées par Ahodjo pour 400 milliards sans problème d'indiscrétion avec d'autres personnes, mais il rencontrait toujours des entraves lorsqu'il choisissait comme complice un Beti.

C'est ainsi qu'une campagne était menée contre les Beti, animée particulièrement par deux individus connus pour leur tribalisme notoire, à savoir Charles Assalé et Fame Ndongo. Ils appelaient alors les Beti, les Betit, ce qui signifie les animaux en langue Bulu. La chanson préférée autour de Biya était alors celle selon laquelle " les Bulu ne sont pas Betit ".

Pendant cette période de campagne contre les " Betit ", ceux qui par leur indépendance d'esprit se confirmaient comme les véritables Beti étaient froidement assassinés. C'est le cas du directeur du journal L'Effort Camerounais, l'abbé Joseph Mbassi, qui fut assassiné dans la nuit du 24 au 25 octobre 1988, son corps ayant été horriblement mutilé et retrouvé tout couvert de sang. Ce fut également le cas de mon propre cousin l'avocat Antoine Ngongo Ottou, dont le crâne fut brisé par les hommes de Omgbwa Damase exécutant les ordres de son ami Paul Biya. Les deux crimes sont restés impunis jusqu'à ce jour.

Depuis lors, Paul Biya a installé la peur au sein de l'élite intellectuelle Beti, en s'imposant comme celui qui terrorise par la mort tous ceux qui s'opposent à lui.

C'est ainsi qu'il s'est attiré tous les faibles Beti qui gravitent aujourd'hui autour de lui en courtisans aveugles, sacrés à sa guise avec le statut d' " élite " à coups de décrets de nominations présidentielles. Des tels parvenus, nommés à de hauts postes administratifs parce qu'ils ont su lécher les pieds du roi, ne peuvaient pas être autre chose que des démons prêts à tout détruire pour conserver leurs avantages inespérés.

De tels parvenus tuent sans hésitation. Il en est ainsi de ceux contre qui Séverin Cécile Abega vient de se dresser parce qu'ils menaçaient les " allogènes " en termes de : " Nous invitons fermement tous les prédateurs venus d'ailleurs, de quitter rapidement et définitivement notre sol. Car ils n'y seront plus jamais en sécurité. "

Sur ce, Cécile Abega a répondu : " Lorsque nous disons aux jeunes de 20 ans : le Cameroun est un pays où coule le lait et le miel, il ne nous croit pas parce qu'il n'a vécu que la crise. " 

Ces parvenus qui s'autoproclament " forces vives " considèrent aussi comme des " allogènes " les Beti qui ne sont pas originaires de Yaoundé. Cécile Abega est originaire de Saa, en pays Eton. Ils l'ont assassiné afin d'envoyer un message à tous les autres " allogènes " de Yaoundé que les " forces vives " sont effectivement sur pied de guerre.

De telles " forces vives ", ces leaders terroristes de Yaoundé ont pour noms : André Mama Fouda, Ze Boniface, Charles Etoundi, Messi Atangana, Olinga Ondoa Jean-Paul, Tsimi Evouna Gilbert, Rose Zang Nguele, Cécile Bomba Nkolo, Martin Okouda, Onambele Zibi, Belibi Onana François, Eyebe Lucas Emanbo, Marc Aurèle Mfounkou, Oloa Zambo Anicet, Ottou Jeanne, Mbongo Anastasie, Okeng Sylvie, Fouda Marie Madeleine, Essomba Beaufort.

Le temps de choisir entre le camp des traîtres et le camp des hommes d'honneur

L'histoire semble se répéter. Elle nous montre aujourd'hui que l'ennemi de la communauté Beti se trouve au sein de la communauté Beti. Les individus sus cités ont déclaré que " les forces vives du Mfoundi ont de nouveau revêtu la tenue de combat de leurs ancêtres ". Pourtant sans mener aucun combat, ils ont le plus lâchement du monde assassiné un fils Beti béni par ses Ancêtres.

Car, la seule tenue de combat que nous connaissons le plus chez les Beti dans l'histoire politique du Cameroun est celle de Omgba Bissogo et ses vaillants guerriers. Pendant plus de six mois, ils ne donnaient pas du répit à l'occupant allemand qu'ils attaquaient au quotidien pour chasser les dominateurs blancs des terres Beti. Les Blancs étaient alors bien connus depuis des décennies auparavant comme des négriers qui prenaient les Beti en esclaves.

C'est pour se protéger contre les attaques guerrières de Omgba Bissogo que les Allemands construisirent un fort autrement appelé clôture. La clôture s'appelle ongola en langue Ewondo ou Yaoundé. Yaoundé pour les Beti s'appelle justement Ongola Ewondo.

Les Beti ont donc fièrement et courageusement résisté et combattu l'occupation coloniale dès les premières heures. Ces héros Beti de la résistance sont aujourd'hui nos Ancêtres bienheureux.

Mais l'on sait aussi que Omgba Bissogo fut vaincu et ses troupes furent décimées. Et ce sont d'autres Ewondo qui rendirent sa défaite possible. Des traîtres ewondo, corrompus par l'occupant, conduirent ce dernier dans la cachette du nationaliste Beti. Et c'est ainsi qu'Omgba Bissogo fut tué.

Les parvenus qui se présentent aujourd'hui comme les " forces vives " sont sans aucun doute les descendants des traîtres corrompus qui livrèrent Omgba Bissogo à l'occupant allemand. Et comme suivant l'exemple de tels traîtres historiques qui sont leurs véritables ancêtres, ils viennent de tuer lâchement Séverin Cécile Abega par empoisonnement.

Mais Abega, tout comme Ngongo Ottou, tout comme Mbassi, tout comme Ndzié, tout comme tant d'autres vaillants Beti qui jamais ne baisseront leur culotte même s'ils doivent payer de leur vie pour sauvegarder l'honneur Beti, ont pour Ancêtres Omgba Bissogo et ses vaillants guerriers.

Beaucoup d'autres Beti, prêts à défendre l'honneur qui les définit, sont entrain de se battre au Cameroun et à l'étranger, même au prix de leur vie, pour sortir notre pays du carcan des traîtres et des démons.

Les descendants des Omgba Bissogo que nous sommes ont pour ennemis, non pas les " allogènes " et autre originaires des autres communautés du Cameroun, mais bel et bien les traîtres Beti au sein notre communauté. On les reconnaît par leurs titres d'" élites " et de " forces vives " qui leur sont consacrés par le démon qu'est Paul Barthélemy Biya.

Avec le soutien et la bénédiction de nos Ancêtres Beti de la trame d'Omgba Bissogo, nous ne devons pas hésiter de verser le sang des tels démons, afin de sauver la nation Beti.

 

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