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Publié par Delphine E. Fouda

    Nestor Nga Etoga, www.camer.be,29/09/2008. Le coups de force a eu lieu dans la nuit de samedi (27 septembre) à dimanche (28 septembre 2008). Plus de deux mois après l’attaque perpétrée à la base militaire de  MUNYA le 12 juillet 2008 et qui avait fait trois blessés graves, coté camerounais , avec à la clé toute une poudrière partie en fumée, des armes lourdes et des munitions emportées par des pirates.L’attaque du week-end dernier dans la province du Sud-Ouest Cameroun aurait visée des banques dans cette zone industrielle anglophone du pays où sont implantées :la Société Nationale de Raffinerie(SONARA),la Cameroon Développement Corporation (CDC), l’un des plus gros employeur après l’Etat. Le point de la situation avec Nestor Nga Etoga, notre correspondant dans la région.

Les assaillants seraient venus par voie maritime à bord de quatre fly-boat, avant d’investir la ville balnéaire de Limbé dans le Sud-Ouest du pays.

Selon des sources contactées dans la zone, c’est aux environs de 21 heures du samedi soir , heure locale,qu’une cinquantaine d’assaillants lourdement armés , avec en plus des grenades , a investi « Down beach », l’avenue des Banques où elle a  attaqué les agences locales de : la  société générale de banque (SGBC), du crédit Lyonais avant de bombarder entre 1heure et quatre du dimanche matin, l’agence de Amity Bank où le coffre fort et son contenu ont été emportés.

De sources concordantes, on évoque trois morts et plusieurs blessés des suites de balles. Sur les murs de maisons, se dressent majestueusement des impacts de grenades et autres munitions. Pour réussir leur assaut sur la ville de Limbe, les assaillants, ont quadrillé la zone, au point de bloquer les éléments de la Brigade d’Intervention Rapide ; supposés être le bataillon de l’armée camerounaise la mieux formé et équipé. Dimanche, le ministre camerounais délégué à la présidence, Remy Ze Méka, est descendu sur les lieux apprécier des dégâts.

Dans l’opinion publique, on accuse « la faible présence en nombre des forces camerounaises sur certains sites et l’artillerie mièvre déployée ».Alexandre Djimeli du quotidien privé camerounais LE MESSAGER et pour Henriette Ekwe , Directrice de publication du périodique « Bebela ».

Pour l’heure, on ne dénombre aucune réaction de la part du gouvernemen

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