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Publié par Pierre – Patrick Mouandjo,Cameroun Actu,

Les hommes de médias partis couvrir hier 23 février la marche relative à la troisième édition de la semaine des martyrs ont eu du fil à retordre face aux forces de l’ordre.


Ils ne faisaient pas bons être journalistes, photographes, ou cameramen près de la manifestation organisée hier à Douala par des hommes politiques de l’opposition. En effet, les forces de l’ordre surexcité à la vue des professionnels de la communication en quête de l’information s’en sont violemment pris à ces dernièrs.

 

Qu’ils soient de la presse privée ou à capitaux publics, des médias audiovisuels ou même cybernétiques, de nombreux journalistes et assimilés ont subi la colère inexpliquée des bidasses, pourtant ils ne faisaient et ne voulaient faire que leur boulot.

 

Le journaliste Reinnier Kazé, correspondant de l’Agence France Presse (Afp) au Cameroun a été interpellé et gardé à vue la brigade de gendarmerie de Mboppi. Son confrère Alain Tchakounté, en service à Cameroon Tribune qui était positionné au feu rouge Bessengué, a été déporté manu militari à la salle des fêtes d’Akwa.

 

Polycarpe Essomba d’Equinoxe Télévision et de Radio France Internationale a fait savoir à des journaux parus ce matin qu’il a reçu des menaces de mort du le délégué régional à la sûreté nationale pour le Littoral, Joachim Mbida Nkili.

 

Le reporter Yannick Assongmo Necdem du quotidien Le Jour a dû abandonner son appareil photo sous la contrainte d’une arme braquée contre lui par un commissaire de police de la cité économique.

 

Les caméras de Warren Nzeudeu de la chaîne de télévision privée Equinoxe ; celles du média d’Etat, la Cameroon radio and television (Crtv) ; de même, qu’une autre appartenant à la chaîne panafricaine Vox Africa ont été confisquées.

 

Réprobation

 

Face à ces entraves à la profession de journaliste, Alex Gustave Azebazé , le Premier secrétaire du Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) a dans uncommuniqué signé dans la soirée d’hier mercredi, déploré, « les violences et brutalités aveugles dont ont été l’objet les journalistes et hommes de medias en situation d’exercice professionnel ».

 

Il invite les autorités gouvernementales a ordonné aux agents de forces de l’ordre de remettre immédiatement les matériels confisqués. Il appelle également le gouvernement camerounais, « à prendre toutes les mesures idoines pour garantir aux journalistes nationaux et internationaux de faire en toute sécurité leur travail de collecte, de traitement et de diffusion des informations. »

 

Au lendemain de ces abus, la réaction du ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary reste attendue.

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