Côte d'Ivoire : Armée française et mercenaires massacrent les civils et détruisent les institutions ivoiriennes
Les forces armées françaises qui exécutent plus de 2000 Ivoiriens non armés par jour depuis lundi, après avoir coordonné depuis fin mars dans l’ouest de pays des massacres indescriptibles de plus de 1000 personnes, notamment le génocide de la communauté Guéré à cause de sa fidélité envers Laurent Gbagbo, comportent des légionnaires noirs, que la France fait passer pour des « forces républicaines » de Ouattara. Mais surtout des mercenaires occidentaux, dont assurément Paul Barril, le cerveau français du génocide rwandais résidant au Cameroun. Les citoyens victimes ou représentants des vistimes et l’Etat ivoiriens doivent préparer une procédure de réparations judiciaires et économiques contre la France, les Etats-Unis, l’ONU et les pays qui ont soutenu la barbarie en cours.
Ndzana seme
BALTIMORE 04/06/2001 – La France de Nicolas Sarkozy, assurée d’une impunité totale au niveau internationale, a décidé d’assassiner le Président Laurent GBAGBO aujourd’hui en violation du droit internationale et de la charte des Nations Unies, a écrit ce 6 avril 2011 Toussaint Alain, un conseiller du Président ivoirien installé en France.
Les informations que nous avons reçues ce matin sur les combats en cours sont les suivantes :
(6 :17am ET) URGENT. L’armée française pilonne actuellement à l’arme lourde la Résidence du Chef de l’Etat à Cocody. La France veut assassiner le Président Laurent Gbagbo. Alertez le monde.
(7 :00am ET) Les chars de l’Onuci ne peuvent pas dépasser la Carena. Ils ont pensé que les FDS étaient affaiblis. Gbagbo, le génie politique, a trouvé du temps pour permettre à ses forces de se reposer et se ravitailler. Actuellement, c’est le feu qui s’abat sur eux, ce n’est pas pour les enfants
Suivez RTI ici http://fr.wwitv.com/tv/b6058.htm
Déjà le bilan de la journée d’hier mardi s’élève à environ 2000 Ivoiriens tués par l’armée française, essentiellement des civils non armés, dont les femmes et les enfants.
Pour la journée de lundi, les bombardements par l’armée française et les forces de l’Onuci sur les camps résidentiels militaires, des hôpitaux et d’autres objectifs civils, dont le Palais et la résidences présidentielles, avaient fait plus de 2330 morts au sein de la population, notamment dans les rangs des Ivoiriens qui forment un bouclier humain autour de la résidence présidentielle.
La radio et la télé RTI sont coupées depuis lundi par l’armée française. Cependant, les internautes peuvent regarder la chaîne de télévision RTI en cliquant sur le lien suivant : http://fr.wwitv.com/tv/b6058.htm
Les forces armées françaises qui exécutent ainsi plus de 2000 Ivoiriens non armés par jour depuis lundi, après avoir coordonné depuis fin mars dans l’ouest de pays dans la région de Duékoué des massacres indescriptibles de plus de 1000 personnes, notamment le génocide de la communauté Guéré à cause de sa fidélité envers Laurent Gbagbo, comportent des légionnaires noirs, que la France fait passer pour des « forces républicaines » de Ouattara.
Ce sont en effet des soldats français de l’armée française, que la France envoie commettre des massacres dans leur Afrique d’origine.
Il y a quelques jours, certains d’entre eux avaient démissionné de l’armée française, dont notamment un Ivoirien d’origine, après avoir été signifiés d’aller remplir cette basse besogne en Côte d’Ivoire.
L’armée française mène des combats au sol avec des armes lourdes, qu’elle utilise pour pilonner depuis ce matin la résidence du Chef d’Etat Laurent Gbagbo, dans une rage sans précédent à tuer à tout prix le Président démocratiquement élu de Côte d’Ivoire.
Des mercenaires européens, et certainement américains, sont également entrain de se battre aux cotés des rebelles et terroristes d’Alassane Ouattara.
Et pour preuve, un colonel portugais en retraite résidant au Cameroun est passé par Douala ces dernières heures, en partance pour le front ivoirien des « forces républicaines » d’Alassane Ouattara.
Le mercenaire avait combattu dans l’ancien Zaïre pour le compte de l’ancien dictateur Mobutu Sesse Seko. Il serait actuellement installé au Cameroun.
Il n’est pas à exclure que ce mercenaire portugais opère aux cotés de Paul Barril, le cerveau du génocide rwandais qui avait abattu à Kigali le 6 avril 1994 l’avion qui tua Habyarimana et déclencha les massacres des Tutsi.
Il n’est pas à exclure non plus que Paul Barril ait également été recruté dans les « forces républicaines » de Ouattara et qu’il se trouverait déjà sur le sol ivoirien. Il faut en effet craindre que Barril ait coordonné l’organisation et l’exécution du génocide de Duékoué.
Pour mémoire, Paul Barril est un gendarme français. Il exerça à ce titre jusqu’en 1995. Il fut commandant en second de la GIGN, une unité des Forces Spéciales pendant 10 ans, avant de se retrouver dans la Cellule Anti-terroriste de l’Élysée pendant le premier mandat de François Mitterrand’s de 1981 to 1988. Ensuite, il s’est fait signaler comme propriétaire de sociétés privées de sécurité, connues officiellement comme des sociétés de vigiles, alors qu’elles sont en réalité des centres de formation des milices privées au service des dictateurs qui les emploient.
En 1992, l’auteur de ces lignes avait débusqué Paul Barril, qui se cachait comme employé à Elf-Serepca logeant à l’hôtel Indépendance de Douala. Après avoir été dévoilé, il se retrouvait des mois plus tard en service dans la garde présidentielle de Paul Biya. Des mois plus tard, il organisait le génocide du Rwanda.
Barril avait formé des milices tribales Beti au Cameroun, avant d’aller former les milices tribales Hutu au Rwanda, le tout sous la coordination de François Mitterand.
Paul Barril a en effet été signalé par la presse camerounaise ces derniers mois dans les forêts de l’Est du Cameroun, dans la ville de Bertoua
D’après notre source au Cameroun proche de ces mercenaires installés au Cameroun, les paiements des mercenaires recrutés par la France et Ouattara se font à Londres.
Au moment où une résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU aurait été passée hier décidant le départ immédiat du représentant spécial du SG de l’ONU Choi Young-jin et son remplacement par un Russe au moment où la Russie prend la présidence de ce Conseil, en même temps que l’envoi d’un avion bombardier en Côte d’Ivoire ainsi q’une interdiction de survol du territoire ivoirien par appareils de l’ONUCI (source Toussaint Alain) l’on comprend que Nicolas Sarkozy, sentant que cette présidence russe ne lui permettra pas de tuer Laurent Gbagbo en utilisant l’ONU, est décidé de tuer absolument le Président ivoirien ce jour ou jamais.
En effet, le ministre des affaires étrangères russe, Sergey Lavroy a dit que l’Onu et la France n’ont pas le droit de prendre parti dans le conflit ivoirien. « Les forces de maintien de la paix de l’ONU et les forces de soutien français en Côte d’Ivoire ont engagé une action militaire, en se rangeant du coté de Ouattara, en effectuant des bombardements aériens des positions tenues par les supporters de Gbagbo. Nous examinons actuellement la légalité de la situation, parce que les forces de maintien de la paix ont été autorisées pour rester neutres, pas plus. Nous avons demandé un rapport d’urgence au Conseil de Sécurité de l’ONU. Nous allons continuer d’examiner l’affaire », a souligné Lavroy hier.
Par ailleurs, l’Afrique du Sud, dont le Président Jacob Zuma n’avait pas manqué de souligner qu’ « il n’y a pas eu d’élections » en Côte d’Ivoire et que Laurent gbagbo reste le Président, avant de changer de position pour rejoindre celle du panel de l’UA selon laquelle Ouattara est le Président, a ordonné l’envoi de deux bateaux de guerre sur les côtes ivoiriennes ainsi qu’un détachement de commandos stationnés au Ghana pour une intervention dont on ignore encore la nature.
L’ancien Président ghanéen Jerry Rawlings avait déjà exprimé le même souci que la Russie quand le 25 février il dit que la crise ivoirienne aurait été déjà résolue si la communauté internationale n’avait pas pris une position radicalement opposée à un candidat et avait plutôt adopté le recompte des voix ou la reprise de l’élection.
Quelle que soit l’issue de ces assauts ordonnées par un Nicolas Sarkozy assoiffé du sang de Laurent Gbagbo et engagé à massacrer autant de milliers d’Ivoiriens que cela puisse prendre, les citoyens et l’Etat de Côte d’Ivoire doivent se préparer à intenter un procès à Nicolas Sarkozy et la France, Barrack Obama et les Etats-Unis, Ban Ki-Moon, Choi Young-jin et les Nations Unies, les pays qui ont accordés l’usage de la force pour régler une dispute des élections, les pays qui ont violé l’embargo sur les armes (dont le Tchad et le Cameroun), pour massacre des populations civiles on armées et pour destruction du patrimoine de la Côte d’Ivoire.
Car, Laurent Gbagbo, en s’inscrivant quatre mois, par sa résistance stoïque à toutes les pressions et bombardements, sur le panthéon des héros historiques de l’Afrique et du monde, a montré la voie que les citoyens doivent adopter pour obtenir la libération de leurs nations opprimées.
Il faut adopter une telle résistance. Mais il faut surtout aussi passer à l’attaque, en engageant des procès auprès de toutes les instances judiciaires possibles dan le pays et le monde, afin d’obtenir justice sur le genre de barbarie que la France, l’ONU, les Etats-Unis et leurs alliés sont actuellement entrain d’imposer à la Côte d’Ivoire en toute impunité.
Côte d’Ivoire – L’ONUCI et la la licorne participent clairement à l’assaut (Source Diplomatique)
Mise à jour le Mercredi, 06 Avril 2011 15:58
Écrit par Afrikagora Mercredi, 06 Avril 2011 15:43
Côte d’Ivoire – L’ONUCI et la la licorne participent clairement à l’assaut contre la résidence de Laurent Gbagbo (Source Diplomatique)
L’armée ivoirienne a repoussé mercredi en fin de matinée l’attaque des rebelles d’Alassane Ouattara contre la résidence du Chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo, a révélé à Directscoop un source militaire proche de la présidence. Après leur repli, un hélico estampillé UN est rentré en action « bombardant » littéralement la résidence du chef de l’Etat selon la même source.
Selon notre envoyé spécial à Abidjan , une dizaine de chars de l’ONUCI renforçait à 13h l’attaque des rebelles repoussée pendant l’assaut lancé à 06h du matin ce mercredi .
L’Elysée annonçait qu’elle ne participait pas à l’assaut de la rebellion pro Ouattara. La presse française annonçait mercredi le décollage depuis la base militaire française de deux avions de l’ONUCI .
« J’ai entendu des détonations suite à un incessant ballet aérien après une heure d’accalmie » affirmait Olivier Silué , résident à 2kms de la résidence du président.
Le président de l’Union africaine, Teodoro Obiang Nguema, a dénoncé mardi le recours à la force par l’Onu et la France. A Paris, le Parti Communiste , le Nouveau Parti Anti-capitaliste (NPA) et Lutte ouvrière par un communiqué ont exigé le retrait « immédiat » de Côte d’Ivoire des troupes françaises.
lundi, le sénateur américain Jim Inhofe (R-Okla.), membre éminent de la commission sénatoriale des services armés (SASC) et du comité chargés des relations étrangères du Sénat (SFR), avait indiqué que l’opposant ivoirien Alassane Ouattara était « illégitime pour diriger la Côte d’Ivoire », estimant que « les récents rapports des massacres perpétrés par les forces de Ouattara » constituent des « preuves supplémentaires » qui doivent emmener les États-Unis à « changer leur position » dans la crise ivoirienne .
Un contentieux post-électoral oppose le Président Laurent Gbagbo, déclaré élu par le Conseil Constitutionnel, plus haute juridiction chargée de donner les résultats définitifs en Côte d’Ivoire, à l’opposant Alassane Ouattara, candidat malheureux à cette élection, mais reconnu vainqueur par le chef de l’opération des nations unies en Côte d’Ivoire.
La dernière résolution (1975) de l’ONU sur la Côte d’Ivoire, votée le 30 mars à l’initiative de la France, a demandé « à toutes les parties d’œuvrer à la solution politique d’ensemble de l’Union Africaine (UA) » et s’est félicitée de la décision prise (…) de nommer un haut représentant chargé de la mise en œuvre de la solution politique d’ensemble » par de voies pacifiques. Cette résolution a engagé par ailleurs « toutes les parties à coopérer pleinement » avec ce haut représentant.
Alassane Ouattara, proche de Nicolas Sarkozy, a récusé ce haut représentant déjà désigné puis, déclenché les hostilités militaires en ouvrant des fronts à l’ouest, au centre et à l’est du pays avant d’engager la « bataille d’Abidjan » contre le Président Laurent Gbagbo ; et ce, avec l’appui de l’onuci et de la force française Licorne qui ont notamment détruit tout l’armement lourd de l’armée ivoirienne.
LA RÉSIDENCE DU PRÉSIDENT GBAGBO À NOUVEAU BOMBARDÉ DEPUIS CE MATIN
Le blog de truthway, MERCREDI 6 AVRIL 2011
Depuis ce matin, la résidence du président ivoirien est pilonné à l’arme lourde. Des fortes détonnations sont entendues actuellelement dépuis la commune de cocody où est situé sa résidence.
« Nous sommes à l’intérieur, on nous tire dessus depuis 6 heures du matin, ça doit être des chars », a précisé Michel Gbagbo (fils du président).
Selon plusieurs indiscretions, La France veut précipiter les choses car toute la terre est indigné de ce qu’elle fait en côte d’ivoire! Elle veut aujourd’hui mettre fin à la crise par l’assassinat du président ivoirien, vu que celui-ci refuse de céder le pouvoir au candidat malheureux et génocidaire Alassane Ouattara.
Cette action vise aussi à donner l’immunité à ce terroriste en faisant de lui président de la république. Le génocide qui se passe dans la région de l’ouest contre l’ethnie guéré est entrain d’être su du monde entier au point que la CPI demende à enquêter. Il faut donc faire vite pour effacer les traces et sauver cet ami personnel de Sarkozy qui est Alassane Ouattara.
.Cette attaque intervient alors que mardi un cessez-le-feu avait était en vigueur après le bombardement aérien de cibles civils et militaires par les forces françaises et onusiennes. « C’est une tentative d’assassinat », a indiqué un proche du président rappelant que les Nations unies ont réaffrimé que la résolution 1975 avait pour but de détruire des cibles militaires et non civils encore moins de s’en prendre à la vie du président ivoirien et de ses proches », s’est-il offusqué.
Certains témoins sur place évoquent des « des tirs d’obus ». « Nous avons entendu de fortes détonations pendant plusieurs heures », affirme Paterne B, qui habite à moins de 100 mètres de la résidence du Chef de l’Etat.
Les réactions dans le monde se sont multipliés mardi contre les bombardements aériens des forces françaises en Côte d’Ivoire. La Russie a exigé l’évaluation de la légitimité des bombardements effectués par les forces françaises et onusiennes en Côte d’Ivoire.
Le président de l’Union africaine, Teodoro Obiang Nguema, a dénoncé mardi le recours à la force par l’Onu et la France. A Paris, le Parti Communiste , le Nouveau Parti Anti-capitaliste (NPA) et Lutte ouvrière par un communiqué ont exigé le retrait « immédiat » de Côte d’Ivoire des troupes françaises.
lundi, le sénateur américain Jim Inhofe (R-Okla.), membre éminent de la commission sénatoriale des services armés (SASC) et du comité chargés des relations étrangères du Sénat (SFR), a indiqué que l’opposant ivoirien Alassane Ouattara était « illégitime pour diriger la Côte d’Ivoire », estimant que « les récents rapports des massacres perpétrés par les forces de Ouattara » constituent des « preuves supplémentaires » qui doivent emmener les États-Unis à « changer leur position » dans la crise ivoirienne .
Par thruthway Publié dans : actualité militaire
Côte d’Ivoire : préparation d’une intervention de l’Afrique du Sud à Abidjan ?
06/04/2011 à 11h:51 Par Jeune Afrique
L’Afrique du Sud se prépare à une intervention de son armée dans la capitale économique ivoirienne, pour protéger ses ressortissants, pourtant peu nombreux.
Va-t-on vers l’intervention d’une nouvelle armée étrangère en Côte d’Ivoire ? Selon nos informations, l’Afrique du Sud se prépare en effet à envoyer des soldats à Abidjan pour mettre ses ressortissants en sécurité.
La marine sud-africaine dispose déjà d’un navire ravitailleur qui mouille au large d’Abidjan, le SAS Drakensberg. Ce bâtiment peut notamment accueillir un hélicoptère (voir photo).
Pretoria dispose aussi d’un autre bâtiment de guerre, situé dans le Golfe de Guinée, et qui devrait faire mouvement vers Abidjan prochainement.
Une centaine de parachutistes-commandos sud-africains sont aussi stationnés à Accra (Ghana) et pourraient intervenir dans la capitale économique ivoirienne.
Pour une vingtaine de ressortissants
Il s’agirait pour Pretoria de mettre ses ressortissants à abri et éventuellement de les évacuer. Mais le faible nombre de Sud-Africains à secourir (ils ne sont que 20 à Abidjan, selon nos informations) pose question.
On ne peut faire que des supputations à ce stade, mais si Laurent Gbagbo, assiégé à dans sa résidence présidentielle, en venait à choisir l’exil, il aurait besoin d’un point de chute et d’une exfiltration par des forces qui ont sa confiance…
L’Afrique du Sud s’était en tout cas distinguée par sa relative bienveillance à l’égard de Laurent Gbagbo tout au long de la crise ivoirienne. Pretoria était favorable à une négociation entre lui et Alassane Ouattara, quitte à permettre au président ivoirien sortant de rester en place.
L’Afrique du Sud n’avait demandé officiellement le départ de Laurent Gbagbo qu’après la remise des conclusions du panel des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (dont faisait parti le président Jacob Zuma), le 10 mars.
Pretoria s’est à nouveau fait remarqué cette semaine en prenant ses distances avec les frappes aériennes conjointes de l’Onuci et de la force française Licorne.
« Je ne me rappelle pas avoir donné un mandat à quiconque pour un bombardement aérien sur la Côte d’Ivoire, avait déclaré la ministre des Affaires étrangères Maite Nkoana-Mashabane lors d’un point-presse à Pretoria. Nous ne soutenons pas nécessairement ce que nous n’avons pas voté. »
Les “Benskineurs” du Cameroon manifestent contre l’agression barbare de la France en Cote d’Ivoire
Par Sébastien Honoré Fonkoua Fonkoua
Ils manifestaient ce matin contre les bombardements de la résidence présidentielle ivoirienne, le palais présidentiel du plateau, et les nombreuses tueries de La Licorne en Côte d’Ivoire.
Eux, ce sont des Camerounais communément appelés « Bendskinneurs » . Mais qui, en réalité sont des conducteurs de moto-taxis . Par centaines, ils se sont mobilisés ce mardi 5 avril 2011 à Douala à l’effet de marcher sur Bonanjo, le quartier administratif de la capitale économique, où ils comptaient manifester leur mécontentement devant le Consulat de France . Un peu plus de 200, ils arboraient des drapeaux de la République de Côte d’Ivoire, avec des pancartes portant leurs revendications. “Que la France arrête de s’ingérer dans les affaires des pays africains”. “Que Sarkozy aille d’abord gérer la France et nous laisse tranquille”. “On en a marre, trop c’est trop”. “Ouattara, Satan”. “Khadaffi et Gbagbo, les vrais héros d’Afrique”, pouvait-on lire sur les pancartes des conducteurs de moto-taxis, apparemment décidés à mener leur marche jusqu’au bout. Sauf qu’ils n’ont pas pensé que les autorités allaient rappliqué.
Partis de l’école publique de Déido, et passant par le Carrefour Mobil Bonakouamouang, ensuite par l’Immeuble Hogmeni à Bali, le siège
de Canal 2 International, ils ont été violemment dispersés par les forces de l’ordre. Mais les célèbres « bendskinneurs » sont repartis promettant de réitérer leur exploit. « On veut montrer à la France qu’on est indépendant et que cela fait 50 ans. Elle ne peut pas se croire tout permis. Le président Laurent Gbagbo et le Colonel Mouammar Khaddafi sont les vrais leaders d’Afrique », a déclaré Jean Marc N. au micro de Camerounlink.net. Après cette marche largement couvert par les journaux et les reporters de télévisions, des sources affirment que le ministre de la Communication aurait réagi , invitant les patrons des télévisions locales à ne pas diffuser ces images.
La marche étouffée des conducteurs des moto-taxis, rappelons-le, n’était pas du tout improvisée. Hier déjà, autour de 9 heures , notre reporter avait dû remarquer un mouvement similaire au lieu dit « Ecole publique de Déido ». Et ils étaient à peine une vingtaine qui scandaient « Gbagbo , président ! ». L`entrée de la France en guerre ouverte contre le président Laurent Gbagbo et son camp ne cesse depuis le week-end dernier de déchainer des passions et des critiques fortes à l`égard de la politique française en Afrique
LE 6 AVRIL : DATE SATANIQUE?
6 Avril 2011
La france lance l’assaut final au Palais du president Elu Laurent Gbagbo
Lundi 6 Avril 2009
Le séisme de 2009 à L’Aquila fait près de 300 morts.
Mercredi 6 Avril 1994
L’avion du président rwandais Juvénal Habyarimana est abattu. Début du génocide du Rwanda.
6 Avril 1984
Tentative de coup d’etat au Cameroun
Vendredi 6 Avril 1917
Entrée en guerre des États-Unis, lors de la Première Guerre mondiale
Mercredi 6 Avril 1667
Tremblement de terre à Raguse dont un cinquième de la population est tué.
Nicolas Sarkozy semble avoir fait une erreur de calcul en choisissant cette date satanique du 6 avril contre Laurent Gbagbo. Parce que le Président ivoirien est un homme qui craint et sert Dieu, et se trouve donc sous Sa divine protection. Ce jour passera, et Laurent Gbagbo n’aura que pitié pour Sarkozy, Obama, Ban et leurs ordres sataniques.