LIBERTÉ : UN JOUR VIENDRA OU LE DIEU MORTEL DÉGRINGOLERA!
Ce recueil est constitué d’une série de poèmes que j’ai écrits pendant le mois d’août 2016. J’y en ai extrait neuf que j’ai classés en deux parties : d’abord, une évocation de la déception de mon peuple face au dirigeant en place qui avait suscité d’énormes espoirs au moment où il accédait au pouvoir ; j’achève cette partie par un poème sur la considération dont je suis l’objet en Allemagne ; ensuite, je décris la répression des libertés publiques dans mon pays, et achève le recueil par deux chants d’espoir.
Un-jour-viendra
il n’est point dans mon cœur le GUIDE il n’y est point je suis le hibou
l’oiseau maudit d’Afrique et lui le Dieu mortel
je conte la vie qui passe je conte le soleil qui sommeille
je conte les joies de mon cœur je conte les peines de mon âme et lui me pourchasse
il n’est point dans mon cœur le GUIDE il n’y est point
je suis le hibou l’oiseau maudit d’Afrique et lui le Dieu mortel
je hulule effrontément sur sa toiture je hulule tristement sur ma vie
et le bagne aux confins de la terre là où on ne revient point
il me destine il n’est point dans mon cœur
le GUIDE
il n’y est point je suis le hibou
l’oiseau porte malheur d’Afrique et lui le Dieu mortel
alors avec des bâtons ses mains ont frappé mon corps de poète
ils l’ont tuméfié ils l’ont déchiré et balafré et les larmes en moi ont tari
et mon âme éplorée l’a baptisé
un-jour-viendra
et quand les cieux de leur sommeil complice s’ébroueront recouvrant de leurs rayons d’espérance et de vie ma terre natale et que le Dieu mortel dégringolera enfin de son
arbre et s’écrasera lourdement sur la cour du village tel un fruit pourri
je claironnerai alors tel le coq à l’aurore qui la contrée entière réveille
un-jour-viendra est venu
que la terre entière l’acclame jusqu’à ses confins
il n’est point dans mon cœur le GUIDE
il n’y est point je suis le hibou
l’oiseau maudit d’Afrique et lui le Dieu mortel
je conte la vie qui passe je conte le soleil qui sommeille
je conte les joies de mon cœur je conte les peines de mon âme
et lui me pourchasse il n’est point dans mon cœur
le GUIDE il n’y est point
je suis le hibou l’oiseau maudit d’Afrique et lui le Dieu mortel
je hulule effrontément sur sa toiture je hulule tristement sur ma vie
et le bagne aux confins de la terre là où on ne revient point
il me destine il n’est point dans mon cœur
le GUIDE il n’y est point je suis le hibou
l’oiseau porte malheur d’Afrique et lui le Dieu mortel
alors avec des bâtons ses mains ont frappé mon corps de poète
ils l’ont tuméfié ils l’ont déchiré et balafré et les larmes en moi ont tari
et mon âme éplorée l’a baptisé un-jour-viendra
et quand les cieux de leur sommeil complice s’ébroueront recouvrant de leurs rayons d’espérance et de vie ma terre natale et que le Dieu mortel dégringolera enfin de son
arbre et s’écrasera lourdement sur la cour du village tel un fruit pourri
je claironnerai alors tel le coq à l’aurore qui la contrée entière réveille
un-jour-viendra est venu que la terre entière l’acclame
jusqu’à ses confins il n’est point dans mon cœur
le GUIDE
il n’y est point
je suis le hibou
l’oiseau maudit d’Afrique
et lui le Dieu mortel
je conte la vie qui passe
je conte le soleil qui sommeille
je conte les joies de mon cœur
je conte les peines de mon âme
et lui me pourchasse
il n’est point dans mon cœur
le GUIDE
il n’y est point
je suis le hibou
l’oiseau maudit d’Afrique
et lui le Dieu mortel
je hulule effrontément sur sa toiture
je hulule tristement sur ma vie
et le bagne aux confins de la terre
là où on ne revient point
il me destine
il n’est point dans mon cœur
le GUIDE
il n’y est point
je suis le hibou
l’oiseau porte malheur d’Afrique
et lui le Dieu mortel
alors
avec des bâtons
ses mains ont frappé mon corps de poète
ils l’ont tuméfié ils l’ont déchiré et balafré
et les larmes en moi ont tari
et mon âme éplorée l’a baptisé
un-jour-viendra
et quand les cieux de leur sommeil complice s’ébroueront recouvrant de leurs rayons d’espérance et de vie ma terre natale
et que le Dieu mortel dégringolera enfin de son
arbre et s’écrasera lourdement
sur la cour du village tel un fruit pourri
je claironnerai alors tel le coq à l’aurore
qui la contrée entière réveille
un-jour-viendra
est venu
que la terre entière l’acclame
jusqu’à ses confins
Un-jour-viendra
il n’est point dans mon cœur
le GUIDE
il n’y est point
je suis le hibou
l’oiseau maudit d’Afrique
et lui le Dieu mortel
je conte la vie qui passe
je conte le soleil qui sommeille
je conte les joies de mon cœur
je conte les peines de mon âme
et lui me pourchasse
il n’est point dans mon cœur
le GUIDE
il n’y est point
je suis le hibou
l’oiseau maudit d’Afrique
et lui le Dieu mortel
je hulule effrontément sur sa toiture
je hulule tristement sur ma vie
et le bagne aux confins de la terre
là où on ne revient point
il me destine
il n’est point dans mon cœur
le GUIDE
il n’y est point
je suis le hibou
l’oiseau porte malheur d’Afrique
et lui le Dieu mortel
alors
avec des bâtons
ses mains ont frappé mon corps de poète
ils l’ont tuméfié ils l’ont déchiré et balafré
et les larmes en moi ont tari
et mon âme éplorée l’a baptisé
un-jour-viendra
et quand les cieux de leur sommeil complice s’ébroueront recouvrant de leurs rayons d’espérance et de vie ma terre natale
et que le Dieu mortel dégringolera enfin de son
arbre et s’écrasera lourdement
sur la cour du village tel un fruit pourri
je claironnerai alors tel le coq à l’aurore
qui la contrée entière réveille
un-jour-viendra
est venu
que la terre entière l’acclame
jusqu’à ses confins