Njombé/Penja : Le chauffeur de Paul Eric Kingue aux arrêts
Le Messager,18/06/2008. La chasse aux collaborateurs et partisans du maire révoqué de Njombé-Penja se poursuit. Pendant ce temps, la procédure judiciaire le concernant est
bloquée.
Selon l’Acat (l’Action chrétienne pour l’abolition de la torture), c’est depuis le 29 mai 2008 que Tchoté Victor, le chauffeur de Paul Eric Kingué, le maire révoqué de Njombé-Penja, est aux arrêts au Groupement de gendarmerie du Moungo, à NKongsamba. Il aurait été interrogé sur les mouvements de son patron pendant le mouvement populaire de revendications sociales de fin février dernier et sur la cachette de la secrétaire de Paul Eric Kingué toujours en fuite. Les enquêteurs rechercheraient aussi les traces des documents de l’ex-maire de Njombé-Penja qu’elle aurait emportés. Au final, « aucun chef d’accusation n’a été retenu contre lui ». Pourtant, après vingt deux jours, il est toujours « arbitrairement » détenu dans les cellules de cette unité de gendarmerie, dénonce l’Acat qui, citant le concerné, affirme que « le commandant aurait demandé sa mise en liberté, mais qu’il ne comprend pas toujours qui est derrière la prolongation de sa détention, en violation du Code de procédure pénale ».
Pendant ce temps, les avocats de Paul Eric Kingué déplorent aussi le blocage des procédures judiciaires des deux plaintes déposées contre leur client. D’autant plus que selon des sources proches du dossier, les informations judiciaires des deux affaires qui valent au
maire déchu son incarcération depuis le 29 février ont été closes. On apprend ainsi que l’information judiciaire de la plainte de pillage en bande dont on l’accuse d’avoir commandité pendant les soulèvements de fin février 2008 est close depuis le vendredi 9 mai et communiqué au parquet. La seconde information judiciaire concernant les accusations de détournement de derniers publics et faux en écriture, a été finalisée le mercredi 21 mai par le juge d’instruction du tribunal de grande instance de Nkongsamba.
Les organisations des droits de l’homme qui s’intéressent à cette affaire s’étonnent qu’une fois de plus le Code de procédure pénale soit violé. « Puisque le parquet n’a que cinq jours pour retourner au juge d’instruction le dossier assorti de son réquisitoire définitif, ce qu’il n’aurait toujours pas fait pour qu’on fixe les prévenus sur la suite des procédures. Notamment l’enrôlement ou la relaxe », lance Me Manfo. Surtout que ses conseils se disent confiant quant à la suite du dossier. «La cause de mon client reste bien défendable. D’ailleurs nous attendons toujours que soit présenté les documents originaux des copies présentées comme étant des faux et les preuves du détournement allégué », affirme Me Manfo.
Selon certaines indiscrétions, c’est le revirement du dernier témoin à charge, le nommé Ambomo Guy Modeste, arrêté dans le cadre des émeutes à Penja qui embarrasserait la justice.
Selon l’Acat (l’Action chrétienne pour l’abolition de la torture), c’est depuis le 29 mai 2008 que Tchoté Victor, le chauffeur de Paul Eric Kingué, le maire révoqué de Njombé-Penja, est aux arrêts au Groupement de gendarmerie du Moungo, à NKongsamba. Il aurait été interrogé sur les mouvements de son patron pendant le mouvement populaire de revendications sociales de fin février dernier et sur la cachette de la secrétaire de Paul Eric Kingué toujours en fuite. Les enquêteurs rechercheraient aussi les traces des documents de l’ex-maire de Njombé-Penja qu’elle aurait emportés. Au final, « aucun chef d’accusation n’a été retenu contre lui ». Pourtant, après vingt deux jours, il est toujours « arbitrairement » détenu dans les cellules de cette unité de gendarmerie, dénonce l’Acat qui, citant le concerné, affirme que « le commandant aurait demandé sa mise en liberté, mais qu’il ne comprend pas toujours qui est derrière la prolongation de sa détention, en violation du Code de procédure pénale ».
Pendant ce temps, les avocats de Paul Eric Kingué déplorent aussi le blocage des procédures judiciaires des deux plaintes déposées contre leur client. D’autant plus que selon des sources proches du dossier, les informations judiciaires des deux affaires qui valent au
maire déchu son incarcération depuis le 29 février ont été closes. On apprend ainsi que l’information judiciaire de la plainte de pillage en bande dont on l’accuse d’avoir commandité pendant les soulèvements de fin février 2008 est close depuis le vendredi 9 mai et communiqué au parquet. La seconde information judiciaire concernant les accusations de détournement de derniers publics et faux en écriture, a été finalisée le mercredi 21 mai par le juge d’instruction du tribunal de grande instance de Nkongsamba.
Les organisations des droits de l’homme qui s’intéressent à cette affaire s’étonnent qu’une fois de plus le Code de procédure pénale soit violé. « Puisque le parquet n’a que cinq jours pour retourner au juge d’instruction le dossier assorti de son réquisitoire définitif, ce qu’il n’aurait toujours pas fait pour qu’on fixe les prévenus sur la suite des procédures. Notamment l’enrôlement ou la relaxe », lance Me Manfo. Surtout que ses conseils se disent confiant quant à la suite du dossier. «La cause de mon client reste bien défendable. D’ailleurs nous attendons toujours que soit présenté les documents originaux des copies présentées comme étant des faux et les preuves du détournement allégué », affirme Me Manfo.
Selon certaines indiscrétions, c’est le revirement du dernier témoin à charge, le nommé Ambomo Guy Modeste, arrêté dans le cadre des émeutes à Penja qui embarrasserait la justice.
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