Cameroun: Vœux 2010 de Vincent Sosthène Fouda Essomba à la Presse camerounaise et aux journalistes qui travaillent sur le Cameroun
Chers journalistes, chers confrères et collègues, je vous adresse aujourd’hui des voeux personnels et amicaux pour l’année nouvelle. Parce que je suis un des vôtres depuis 1996, voilà pourquoi je sais que dans les champs politiques et médiatiques qui sont les nôtres, nous sommes d’abord des femmes et des hommes, avec nos joies et nos peines, nos craintes et nos espoirs.
Permettez-moi d’avoir une pensée pour chacune et pour chacun d’entre vous, pour vos familles et pour vos proches en souhaitant sincèrement que l’année 2010 qui commence vous apporte ce que vous espérez au plus profond de vous.
The year two thousand and ten opens and it opens in black omens after listening to the President of the Republic’s new years’ greetings. Cameroon enters in a year of political uncertainty and by matter of fact economical and social due to the confused elections’ deadlines choreographed by the President of the Republic. All the policy experts of our country and of the world say so and we should take these warnings into account. It's time.
Depuis l’annonce de ma candidature à la présidence de la république, je n’ai pas cessé d’appeler de tous mes vœux l’avènement d’un Etat fort décentralisé, cet appel est soutenu par de nombreux travaux scientifiques que j’ai effectués mais aussi par de nombreux articles de presse que j’ai publiés dans la presse locale. Je reste persuadé que vous, journalistes, avez un rôle capital à jouer pour la paix et la stabilité dans notre pays. J’y reviendrai plus loin.
Il y a des urgences dans notre pays et c’est le moment de proposer des solutions réelles si nous ne sommes pas capables d’apporter des solutions durables. Le chef de l’Etat dans la présentation de ses vœux a semblé tenir un double discours ; le premier a été de nous dire que l’économie du Cameroun a assez bien résisté à la crise économique mondiale. Cette déclaration du chef de l’Etat est contraire à la vérité car lorsqu’on parle de crise économique, mieux de l’effondrement des valeurs boursières et bancaires, on constate que ce sont deux secteurs dont le Cameroun et l’ensemble de l’Afrique en dehors de l’Afrique du Sud sont absents.
As if to confirm my statement, the Head of State said that the global financial crisis has dampened investment from abroad! No journalist, no political and economic analyst has taken the time to point out this falsification of facts. As you could see all around us, I mean in neighboring countries and the same size as us, all governments have agreed on plans of several billion to support households and families. In Cameroon, the last budget, voted and adopted in haste without any debate in parliament gives very little room for investment. We are very far short.
L’insuffisance du plan du gouvernement camerounais s’explique bien sûr. L’accumulation continue des déficits publics dans notre pays, avec une augmentation croissante de la dette publique, nous prive de toute marge de manœuvre. L’augmentation éhontée du budget de tous les ministères de notre pays et de la présidence de la République a certainement une explication. Soit 57 ministères auxquels il faut ajouter toutes les autres directions au budget autonome prouvent que les choses vont mal. Quand les choses vont mal, l’intervention publique est nécessaire. Le monde entier le sait depuis les années 30 où nos grands-parents ont dû travailler de jour comme de nuit pour soutenir la France en guerre. On a appelé ce travail l’effort de guerre. C’est le moment pour l’Etat de donner une réelle orientation à notre pays.
Mais il n’y a pas d’intervention publique possible si on dissimule les recettes de l’Etat, si celles-ci sont utilisées à d’autres fins. Il n’y a pas d’intervention publique qui tienne quand l’initiative économique est tuée par une politique non volontariste et qui manque d’audace.
L’Etat doit, au lieu de se projeter sans cesse vers un avenir sans fin où le comice agro-pastoral, fruit des plans quinquennaux développés par le président Ahmadou Ahidjo est toujours promis pour l’année prochaine, une année jamais atteinte, l’Etat se doit de lancer les grands chantiers générateurs d’emplois. L’Etat doit ouvrir avec audace le chantier des technologies et des industries innovantes afin que le Cameroun ne soit plus dépendant de l’industrie de rente. C’est le moment. Faisons la politique de nos moyens. Nous devons en priorité retrouver l’autosuffisance alimentaire que nous avions déjà atteinte en 1982, développer le volet consommation, non pas en favorisant ceux et celles dont la progéniture ne vit pas ici au Cameroun, mais en direction de ceux qui n’ont pas les moyens – voila pourquoi l’Etat doit baisser réellement les prix des denrées de première nécessité. Ceci n’est possible que si nous reprenons en main la production de ces denrées. Justice y trouvera son compte – voilà pour ce qui est de l’urgence et c’est le moment.
Par le passé, le peuple camerounais a déjà désiré le changement, et avec ironie, on lui a demandé s’il voulait changer le changement ou celui qui a apporté le changement ? La réponse est tout simplement que nous voulons le changement du changement. Parce que plus que du vent on nous a vendu des cordes et des armes pour un suicide collectif. Depuis 28 ans déjà, les hommes et les femmes d’un même parti, formés à la même école, qui se marient entre eux, sont dans les mêmes cercles ésotériques, quelques uns sont mis en prison, taxés d’impéritie, d’immobilisme, voués aux gémonies voire accusés de vol ou de régicide, mais le problème reste le même.
Dear journalists, better than anyone, because your mission and your role is primarily to inform and help build an independent public opinion, you know that this perspective is lacking in our country. This lack of perspective is accompanied by a practice of power that has no real precedent, because even at the time of Ahmadou Ahidjo we read the works of Mongo Beti. There is in our country a sickening case of concentration of power in the hands of the President of the Republic himself/only. Democracy under construction is emptied of its power-cons which distracts the attention of citizens by holding constant the staging of its action. The inauguration of a sports stadium, a November 6 letter to party activists, the release of a book commissioned from the top of the state and designated as a call from the people.
Chers confères et consœurs, c’est le citoyen qui est ici perdu. Il a la tête qui tourne dans tous les sens par des annonces qui ne sont jamais suivies de faits et de réalisations – C’est de la fausse monnaie fabriquée par de faux banquiers, mise dans de fausses banques, annoncée par de faux
ministres et véhiculés par de faux journalistes dans de fausses chaines de télévisions, de la fausse presse et de fausses radios.
Tout ce que l’on nous vend depuis 28 ans se retrouve aujourd’hui au cimetière des illusions perdues.
Qu’en est-il de l’opposition ? Elle est en hibernation, elle singe le pouvoir, profite du système et se fait acheter à la pièce d’or. Des faux refugiés politiques, engagés dans les fausses batailles de restauration de notre dignité. Ceci est incompréhensible pour beaucoup de Camerounaises et de Camerounais. Inutile d’en dire davantage, chacun de nous devra juger le moment venu du caractère désespérant de cette main dans la main entre gouvernement et opposition.
Il existe cependant un autre chemin pour gouverner le Cameroun
Cameroun génération 2011 voudrait par ma voix vous parler à vous journalistes, en cette journée de présentation de vœux, avec les limites qui sont les nôtres c'est-à-dire cette incapacité notamment d’avoir un échange direct avec vous, des quatre axes qui définissent le chemin que nous voulons faire avec le peuple camerounais dans son ensemble. Les institutions au cœur de la république, une société de valeurs, une vraie démocratie et un réel ancrage en Afrique. Ces quatre axes de notre politique sont portés par un projet de société appuyé sur 9 piliers.
Notre projet, porté par une social-démocratie, n’est pas dépassé et n’est pas inféodé dans une quelconque société ésotérique qui téléguiderait notre action et encore moins par un néo-colonialisme visant à brader le Cameroun. C’est un projet avant-gardiste qui se fixe comme objectif l'effacement progressif des inégalités, la solidarité entre générations qui est l'autre nom du développement durable, la mobilisation de l'énergie de notre pays. Ce sont là des valeurs du Cameroun traditionnel toutes religions confondues, toutes tribus se reconnaissant en elles.
L'effacement progressif des inégalités, une vraie égalité des droits et des chances, cela commence à l'école. Dans tous les programmes que j'ai développés et que j’espère développer encore, l'éducation occupe la première place. L'idéal d'éducation nationale, qui est en même temps un projet aboutit d'amélioration des chances du pays, exclut l’acceptation des inégalités. Voilà pourquoi nous devons refonder notre système éducatif qui n’est pas au service du Cameroun. Le cinquantenaire de notre indépendance appelle à cette réforme. C’est urgent si nous ne voulons pas que notre pays demeure une pépinière pour les Etats et les pays du nord. C’est le moment de faire cette réforme. J’ai proposé la création des Collèges d’Enseignement Général, Professionnel et Technique en abrégés CEGTP qui remplaceront dans le fond et dans la forme nos lycées, nos CETIC et CETIF, nos CES actuels. J’appelle solennellement le Chef de l’Etat à investir dans une éducation à la camerounaise pour le Cameroun parce que c’est le seul moyen de nous en sortir. Je maintiens que pour le Cameroun, il n’est pas possible de nous en sortir si nos écoles, nos universités ne sont pas orientées vers la formation d’une main d’oeuvre compétente au service du Cameroun – Donnons la chance à la créativité, investissons dans l’éducation endogène au lieu de tout de faire comme si le développement de notre pays tombera du ciel comme autre fois la manne au peuple hébreux.
Je réitère ma demande en direction de ceux qui gouvernent le Cameroun aujourd’hui, protéger les moyens de l’éducation nationale, les « sanctuariser », tout en augmentant la capacité de formation et les résultats effectifs de notre école. Voilà pourquoi je propose la suppression des concours d’entrée dans certaines de nos grandes écoles comme les écoles de médecines, les écoles de formation des maîtres, les écoles de formation des ingénieurs. Notre pays est en retard de plus d’un siècle. Les concours sont les nids de corruptions et des abus de toutes natures et de tous genres. Ne confondons pas l'objectif et le subjectif. Ne paupérisons pas le monde de l’enseignement car c’est tout le pays qui en pâtira, parce que nous avons besoin d'enseignants en qui tout le monde ait confiance du point de vue du savoir...
Je vous pose à vous journalistes la question : Est-il normal que des camerounais meurent dans les pays de moindre taille que le nôtre parce qu’ils sont partis en quête d’un savoir qu’ils auraient pu avoir ici sur place ? Que faisons-nous de l’égalité des chances dans un pays où les traditions nous disent que quand il y en a pour un il y en a pour deux ?
Chères consœurs et chers collègues journalistes, vous conviendrez avec moi, qu’un tel projet passe nécessairement par une réflexion approfondie sur l'économie d'initiative. Je ne cesserai jamais de le dire, notre économie doit être encadrée par l’Etat parce que notre population est fragile et vulnérable. Si nous le faisons, alors le Cameroun permettra au génie de ses filles et fils de s’exprimer et de réaliser son potentiel en termes économiques, par exemple dans le domaine industriel. Le ressort de l'économie n'est pas au sommet, il est à la base, dans l'entreprise, chez les inventeurs, chez les développeurs. J’invite le gouvernement à rectifier le tir car il y a dans nos faiblesses dans le monde de l’industrie une faute collective qu’il faut corriger dans l’urgence avec tact et efficacité. Il n’est pas normal qu’un pays fut-il de notre taille privatise son secteur de l’eau, de l’énergie, du transport aérien, ferroviaire et maritime. Où doit alors s’exprimer le génie de notre peuple ? De nos peuples ? A tous les niveaux voici venu le moment d’entrer dans ce que j’appelle le patriotisme économique à la camerounaise. Analysons ensemble les obstacles au développement naturel de notre capacité industrielle afin que l’action de la puissance publique puisse se concentrer sur le comblement de ces retards, voilà autant de nœuds qui nous étranglent et nous empêchent jusque dans les familles de nous exprimer.
Le domaine agricole et agro-industriel est soumis à d'autres pressions. Nous vivons une profonde crise et si nous continuons ainsi nous connaitrons une réelle famine dans ce pays. Des pays comme l’Indonésie sont venus chez nous apprendre à cultiver le riz et aujourd’hui le Cameroun importe 78% du riz qu’il consomme. Il en est ainsi de la viande bovine. Nous devons sauver notre agriculture, la professionnaliser, nous avons des ingénieurs pour cela, c’est cette ouverture à l’industrialisation agricole qui va nous permettre de pratiquer une agriculture plus durable et plus respectueuse de l’environnement. Nous avons les moyens d’être des leaders en Afrique centrale, c’est le moment.
Le projet social d'égalité des droits et des chances doit s'ouvrir particulièrement pendant cette année. Notamment la mobilité des fonctionnaires qui n’a pas de sens dans un pays qui manque cruellement de moyens. Rien ne justifie que les camerounaises et les camerounais soient déplacés chaque année d’un coin à un autre de la république, très souvent à la veille des rentrées scolaires. J’ai confié la gestion de ce dossier aux meilleurs experts de notre pays afin de voir comment stabiliser nos fonctionnaires et travailleurs.
Je voudrais dire que tous ces projets, économiques et sociaux trouvent leur fondement dans une société qui a des valeurs. Mais ce ne sont pas les valeurs ou les projets qui s’y réfèrent qui choisissent la direction de la société. La direction, c’est la démocratie qui la choisit et l’exprime. Cette direction elle-même doit être portée par un pilier de valeurs. Voilà pourquoi l’avenir de notre pays ne devrait point souffrir de ruse, de mensonge.
Une vraie démocratie
Deep within me, I think there is no republic without democracy. These are the words that open the Preamble to our Constitution. The march to democracy in Cameroon is being hurt. Democracy is on its knees, battered by those entrusted to protect it. Because the basic principles are not respected. Freedom of the press, the presumption of innocence is transformed into presumption of guilt, people are accused cons to wind, justice stops before searching for evidence.
Le principe de la séparation des pouvoirs n’est pas respecté. On décide avant de négocier. On tranche avant de discuter. On conclut avant de délibérer. Et le citoyen n’est pas informé. La camerounaise, le camerounais vit dans un tourbillon de fausses informations, véhiculées par de faux journalistes qui s’abreuve à la source de fausses sources et diffusés dans des faux médias. Les camerounaises et les camerounais n’ont jamais autant vécu dans la peur et l’intimidation. Madame veuve ma mère âgée de 78 ans apparait aujourd’hui comme une femme bien plus libre dans sa tête que mes nièces et mes neveux qui ont 30 ans. C’est à vous, journalistes, de donner la bonne information, c’est à vous d’initier ces jeunes consciences à la gestion de la chose publique ; là où l’école fait défaut, là où la famille coule, jouer le rôle de sensibilisateur de la conscience publique pour la formation de vrais citoyens.
Exemple frappant : Le domaine de la santé. Comme beaucoup de camerounais, je dois enterrer un membre de ma famille chaque mois. Au moment où je vous présente mes vœux, mon cousin Albert et ma tante Valentine sont à la morgue. Ces décès sont un cauchemar pour les proches certainement. Ces décès hélas!, ne sont pas dus au seul hasard où à une fin de vie normale. Dans
tous les services hospitaliers de la République, on a le sentiment d’un épuisement physique et davantage encore moral des personnels. Pendant ce temps la presse annonce en Une des quotidiens l’intégration de 170 personnes dans un hôpital comme l’hôpital Central de Yaoundé dans un pays où nous avons 1 médecin pour 12500 camerounaises et camerounais. Et la hantise des erreurs médicales est présente et parfois obsédante. On intègre le personnel soignant par doses homéopathiques, les écoles de médecine refusent de recruter ! Et la presse par sa publicité se rend complice d’une vaste campagne de désinformation. Il n’y a jamais eu autant de décès des suites d’un infarctus dans notre pays que ces cinq dernières années, personne ne semble s’en émouvoir.
Un autre exemple caricatural : On nous annonce la mise sur pied du Sénat chaque année mais, personne n’est averti/ne s’est ému de ceci. Cette promesse nous est faite depuis 15 ans et comme le dit un constitutionaliste de chez nous dans un ouvrage qui doit faire école dans les facultés de droit de notre pays, « nous sommes devenus des perroquets malhabiles de notre constitution » car plusieurs Constitutions se chevauchent sans jamais savoir celle qui s’applique ! Tout le monde l’a bien compris le chef de l’Etat vient de confisquer par ses vœux toute volonté d’entrée en démocratie de notre pays, va-t-il aussi nous léguer un pays en guerre alors qu’Ahmadou Ahidjo lui a donné un pays en paix ?
Nous sommes un des rares pays au monde où les lois ne sont pas faites par les députés, toutes les propositions de lois sont ficelées par les chargés de mission à la présidence de la République faisant de l’Assemblée Nationale une chambre de validation – du coup un corps de travailleurs appelé Attaché Parlementaire manque à nos parlementaires. C’est lui qui devrait les aider à comprendre les textes qui leurs sont soumis. Voilà pourquoi nous avons une limitation, une restriction des débats, voilà pourquoi l’exécutif domine tout dans notre pays. Je le redis ici avec la gravité et la simplicité requises : quand tout le pouvoir est entre les mêmes mains, quand le droit des citoyens à être représentés au parlement est mis sous tutelle par les chargés de mission de la présidence de la République, oui n’y a pas de débat qui vaille.
Chères consœurs et chers collègues, que dire de l’atteinte à cette autre séparation des pouvoirs qui devrait exister entre exécutif et médias. Il n’y a pas de liberté d’opinion s’il n’y a pas liberté d’information. Les débats sont viciés lorsqu’ils ne sont pas nourris par la vérité, par la connaissance des faits. La phrase suivante revient de plus en plus dans les articles de presse « nous n’avons pas pu entrer en communication avec tel ou tel responsable au moment où nous mettions sous presse le présent article » ou encore « tel ou tel responsable a requis l’anonymat et nous n’avons donc pas pu vérifier telle ou telle information. » Pire encore, la proximité, d’un côté, entre la Sopecam et le pouvoir au Cameroun, entreprise public à capitaux publics. Maintenant comment expliquer que les autres quotidiens à capitaux privés torpillent l’information, censurent la vérité ? Pas un seul camerounais attaché à la République ne devrait accepter cet état de choses. Personne ne devrait accepter la confiscation de la République par un groupuscule.
Un ancrage en Afrique
Il se passe beaucoup de choses en Afrique en ce moment. Les viols collectifs organisés en Guinée Conakry le 29 septembre dernier, l’instabilité de la Somalie doivent nous interpeler tous. En tant que pays membre fondateur de l’OUA et aujourd’hui de l’Union Africaine. C’est en Afrique que nous allons nous réaliser ; voilà pourquoi nous devons nous exprimer sur tous les sujets brûlants de notre continent.
Nous devons apporter notre caution à l’Union Africaine pour la résolution des conflits en Afrique, voilà pourquoi le 23 mai 1963 le Président Ahmadou Ahidjo a embarqué notre pays dans cette noble aventure qu’a été la création de l’Organisation de l’Unité Africaine. The African Union: It remains to be completed particularly for the resolution of conflicts but it is proved. The African Union is the place that allows countries like ours to influence the destiny of the world without having to rely on patrons. I know that the African Union is not a Union of peoples, because the technocrats and policy have not yet begun a real field work necessary for the Union of peoples.
Chers consœurs, journalistes de tous les types de médias, Cameroun Génération 2011 fait avec vous un choix d’espoir, pose avec vous un acte plein d’audace ; sachez vous en montrer dignes. Le projet de société que nous portons va au-delà de ma personne, c’est un appel à la survie de notre pays, c’est un appel à un sursaut patriotique afin qu’un jour nous puissions léguer à nos générations futures, un Cameroun plus respectueux de la vie, un Cameroun plus humain parce que nous aurons nous-mêmes posé les bases de la rupture avec un passé, celui des générations qui nous ont précédé, passé dont nous ne sommes pas fiers.
Voilà les voeux que je formule pour vous, pour vos proches et pour vos collègues, bonne et heureuse année 2010.
Vincent Sosthène FOUDA
Coordonnateur de la Plate-forme Cameroun Génération 2011
http://www.generationcameroun2011.com