Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Publié par Delphine E. Fouda

    

Donat SUFFO,Le Messager 17-04-2008 “ J’en appelle à l’observation d’une journée de deuil national en mémoire de nos enfants assassinés récemment et pour la mort de la démocratie dans notre pays. Restez chez vous, mettez vos vêtements de deuil lundi 21 avril 2008 ; exceptés ceux qui assurent les urgences dans les hôpitaux, centres de santé et pharmacies ”.  C’est la quintessence d’un communiqué de presse de John Fru Ndi, rendu public le 12 avril 2008 et parvenu à notre rédaction le 14 avril. Le leader du principal parti de l’opposition réagit ainsi contre la modification aux forceps le 10 avril de la Constitution par les 157 députés du Rdpc et de l’Undp. Cette adoption s’est faite sans le Sdf. Ses parlementaires ayant claqué la porte de l’hémicycle de Ngoa Ekelle.


Ni John Fru Ndi invite par ailleurs “ les Camerounais à rester en alerte, vigilants et prêts à se lever comme un seul homme contre les manœuvres de M. Biya et ses flagorneurs”. Le chairman du Sdf demande aux enfants “ de ces parlementaires qui ont adopté cet amendement de prendre note que leurs parents sont ceux qui ont aidé M. Biya à assassiner la démocratie au Cameroun en 2008 ”. En plus, il annonce des actions subséquentes en perspective dont “ la population sera suffisamment édifiée en temps opportun”.
Le document invite également musulmans et chrétiens de dire des prières spéciales dans les mosquées et les chapelles du pays et ailleurs vendredi 18 et dimanche 20 avril respectivement. Selon le leader du Sdf, la révision constitutionnelle n’avait pour seul but que faire de “ M. Biya un dictateur à vie pour le Cameroun ”.

Il est convaincu que “ cet amendement frauduleux est une démarche délibérée de M. Biya pour institutionnaliser : corruption, impunité et inertie sur lesquelles il préside depuis ses 26 ans au pouvoir”. Pour Ni John Fru Ndi, la Constitution révisée, donne toute la latitude à Paul Biya d’exercer son pouvoir sans rendre compte à qui que ce soit. Le chef de l’Etat étant à l’abri de toute poursuite judiciaire même après son règne sur des actes commis pendant l’exercice de son pouvoir. L’appel de John Fru Ndi s’adresse aux aussi “ militants du Rdpc… afin qu’ensemble, nous sauvions notre chère patrie de l’emprise de M. Biya et compagnie”.

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :