Cameroun:Les incohérences gouvernementales
Cyrille Ekwalla, www.cameroonvoice.com, 24/10/2008. Un conseil sur la compétitivité se tient alors que les ministres en charge de l'économie sont hors du pays.
Le premier-ministre Ephraïm Inoni a présidé mercredi 22 octobre les travaux du Conseil de régulation et de
compétitivité, l'organisme qui a pour mission de contribuer à la promotion des investissements au Cameroun
Tout ceci est fait exactement un jour après, que les trois ministres en charge de ce secteur d'activité: Louis Paul Motaze (Economie), Essimi Menye (Finances) et Luc Magloire Mbarga Atangana (Commerce), ont participé à un sommet économique au Canada, et qu'ils n'ont pas pu présenter ces données au parterre de femmes et hommes d'affaires auxquels ils s'adressaient.
Le sommet portait sur "l'Afrique francophone: une économie en pleine croissance". La communication des panélistes camerounais (le ministre Motaze) s'est bornée à présenter "...un pays stable politiquement [...] c'est la raison d'ailleurs pour laquelle on l'appelle Afrique en miniature". Ce n'est sûrement pas "très efficace " comme argument pour attirer un investisseur. Mais était-ce seulement l'objectif de la délégation camerounaise à Montréal? Encore un paradoxe de la gestion gouvernementale camerounaise!
Partant de l'évidence que pour atteindre les objectifs de relance économique, il était indispensable et nécessaire de créer de nouveaux incitatifs, les participants ont examiné ? en deuxième lecture - deux textes majeurs de la Charte des investissements: d'une part, le projet de loi régissant les zones économiques (encore appelées zones franches) au Cameroun, et d'autre part, le projet de décret portant création, organisation et fonctionnement d'un Institut d'Entrepreneurship au Cameroun.
En ce qui concerne le premier projet de loi sur "les zones économiques", il s?agit de répondre à une nécessité: réhabiliter le tissu industriel camerounais. C'est la raison pour laquelle, il a été décidé de mettre en place de nouveaux outils incitatifs à l'investissement en rapport avec la fiscalité. Autrement dit, les droits de douane et les recettes sur investissements seront réexaminés de manière à attirer plus d'investisseurs.
Quant au projet de décret sur un Institut d'Entrepreneurship, il s'agit pour l'état camerounais de se doter d'un organisme "pratique" qui aidera à bâtir et encourager l'esprit d'entreprise parmi les camerounais. Pour Inoni Ephraïm, ces nouvelles dispositions s'ajoutant à celles qui existent dans la Charte des investissements au Cameroun doivent servir à: "...changer la perception, parfois défavorable, par une partie de l'opinion internationale, du climat des affaires et encourager l'attractivité de notre pays à l'investissement privé ; nécessaire à la relance de l'économie et du développement...".
La volonté affichée de simplifier les mesures administratives et améliorer l'environnement des affaires, ne peut que favoriser un flux d'investisseurs. Encore faut-il que ces derniers aient l'information.
Tout ceci est fait exactement un jour après, que les trois ministres en charge de ce secteur d'activité: Louis Paul Motaze (Economie), Essimi Menye (Finances) et Luc Magloire Mbarga Atangana (Commerce), ont participé à un sommet économique au Canada, et qu'ils n'ont pas pu présenter ces données au parterre de femmes et hommes d'affaires auxquels ils s'adressaient.
Le sommet portait sur "l'Afrique francophone: une économie en pleine croissance". La communication des panélistes camerounais (le ministre Motaze) s'est bornée à présenter "...un pays stable politiquement [...] c'est la raison d'ailleurs pour laquelle on l'appelle Afrique en miniature". Ce n'est sûrement pas "très efficace " comme argument pour attirer un investisseur. Mais était-ce seulement l'objectif de la délégation camerounaise à Montréal? Encore un paradoxe de la gestion gouvernementale camerounaise!
Partant de l'évidence que pour atteindre les objectifs de relance économique, il était indispensable et nécessaire de créer de nouveaux incitatifs, les participants ont examiné ? en deuxième lecture - deux textes majeurs de la Charte des investissements: d'une part, le projet de loi régissant les zones économiques (encore appelées zones franches) au Cameroun, et d'autre part, le projet de décret portant création, organisation et fonctionnement d'un Institut d'Entrepreneurship au Cameroun.
En ce qui concerne le premier projet de loi sur "les zones économiques", il s?agit de répondre à une nécessité: réhabiliter le tissu industriel camerounais. C'est la raison pour laquelle, il a été décidé de mettre en place de nouveaux outils incitatifs à l'investissement en rapport avec la fiscalité. Autrement dit, les droits de douane et les recettes sur investissements seront réexaminés de manière à attirer plus d'investisseurs.
Quant au projet de décret sur un Institut d'Entrepreneurship, il s'agit pour l'état camerounais de se doter d'un organisme "pratique" qui aidera à bâtir et encourager l'esprit d'entreprise parmi les camerounais. Pour Inoni Ephraïm, ces nouvelles dispositions s'ajoutant à celles qui existent dans la Charte des investissements au Cameroun doivent servir à: "...changer la perception, parfois défavorable, par une partie de l'opinion internationale, du climat des affaires et encourager l'attractivité de notre pays à l'investissement privé ; nécessaire à la relance de l'économie et du développement...".
La volonté affichée de simplifier les mesures administratives et améliorer l'environnement des affaires, ne peut que favoriser un flux d'investisseurs. Encore faut-il que ces derniers aient l'information.
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